Ne faut-il rien d'autre pour agir avec justice, que d'obéir aux règles nominatives du droit ?
Dissertation : Ne faut-il rien d'autre pour agir avec justice, que d'obéir aux règles nominatives du droit ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar justitia • 13 Mars 2013 • Dissertation • 463 Mots (2 Pages) • 1 166 Vues
Ne faut-il rien d’autre pour agir avec justice, que d’obéir aux règles nominatives du droit ?
Arrêtez donc de me dire qu’il ne faut pas franchir la limite.
Dévoiler moi cette ligne fictive qu’il faut respecter. Quand un autre vous aura jugé pour ce qu’il pense hors de la bonne conduite, octroyez lui le doute, en lui imposant le tracé virtuel de cette ligne à ne pas dépasser.
Suffit-il de ne pas enfreindre la loi pour être juste ?
Quand les lois votées, réformées, que d’une ligne, le temps a marqué sur la ligne, que le ciel, lui, pénètre d’un bout à l’autre, que pour servir la justice, l’homme écrit fréquemment des textes rigides, bannissant ainsi l’évolution de ses pensées futures.
Lorsque le civisme ne correspond plus à la cadence de notre monde, du chacun pour soi, quand on devrait considérer son immensité et comprendre que nous avons tous un bout de ciel au-dessus de nos têtes et un bout de terre sous nos pieds.
L’absence de loi génère l’injustice, le despotisme, le règne de la force, c’est ne surtout pas contester ce que de vieux esprits coincés ont dans le passé consigné sur leurs anciennes tablettes.
Leur sagesse d’autrefois ne se synchronise plus à notre siècle insouciant.
C’est en transgressant les lois que l’homme se sent fort et conquérant.
La loi générale est parfois inadaptée au cas particulier, il faut alors violer la lettre de la loi pour en respecter l’esprit.
Enfreindre, c’est s’amarrer à un châtiment, c’est avoir l’épée de Damoclès au-dessus de la tête, qui poussent l’adrénaline à rudement se diriger dans nos cerveaux conditionnés.
C’est dégueniller nos serments pour les affubler de leur rébellion.
Nous avons tous un jour ou l’autre franchi la ligne, c’est parce que nous avons connu le jugement pour avoir accompli l’acte condamnable, que nous avons admis de faire machine arrière, pour rentrer dans ce fichu moule standardisé qui nous étouffe…
Les lumières nous poursuivent, les tribunaux abondent de plaintes, les lois se multiplient, les éminents nous engourdissent, les censeurs nous épient, tandis que l’inventaire de tous nos actes autorisés se rétrécit comme peau de chagrin, et ne s’affiche plus que sur un feuillet.
Un feuillet qui à la prochaine tempête s’envolera et nous condamnera à cesser de respirer, de vivre. Nous verrons alors notre énergie vitale disparaître dans un souffle d'air pur, pour ne pas avoir eu la force d’enfreindre, oubliant ce qui nous était primordial, simplement vivre.
Terre libre, terre de jadis, quand autrefois nous courrions librement dans tes vastes étendues, dans tes cités nouvelles, dans tes campagnes juvéniles, la loi était présente, mais elle savait se faire respecter sans se montrer.
Enfreindre,
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