Memoire Sur L'Iran
Note de Recherches : Memoire Sur L'Iran. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar donom • 20 Janvier 2013 • 9 883 Mots (40 Pages) • 1 127 Vues
I-L’IDENTITE ET LE TERRITOIRE IRANIEN :
A-L’histoire de l’Iran :
Dans la compréhension de l’importance du territoire et de l’histoire de l’Iran, il faut remonter au Vième siècle avant J.-C. avec l’Empire achéménide, premier des Empires perses à régner sur une grande partie du Moyen-Orient. La dynastie d’abord fut fondée selon la légende par Achéménes. Son fils Teispès qui prit des provinces centrales aux élamites eut le titre de roi d’Anshan. Dans la lignée de la dynastie, Cyrus II (vers 559 av J.-C. à 529 av J.-C.) dit Cyrus le Grand est le fondateur de l’Empire perse, successeur du royaume mède, peuple de l’Iran ancien et voisin des Perses. Vers 553, débute la guerre médo-perse, une guerre qui éclate entre Astyage (dernier roi des Mèdes) et Cyrus. S’en suit une guerre de plusieurs années. Les combats sont violents et c’est Cyrus qui finit par remporter la victoire. Il se lance alors dans la conquête de la Médie et Ecbatane, sa capitale finit par tomber vers 550. L’Empire mède passe ainsi entièrement sous domination perse. Au sommet de sa puissance, sous le règne de Darius Ier dit Darius le Grand, au Ve siècle av. J.-C., les souverains achéménides de la Perse régnaient sur les territoires actuels de l’Iran, l’Irak, l’Arménie, l’Afghanistan, la Turquie, la Bulgarie, les parties orientales de la Grèce, l’Égypte et la Syrie et la majorité de ce qui est maintenant le Pakistan, la Jordanie, Israël, la Palestine, le Liban, le Caucase, la Lybie et le nord de la péninsule arabique. Il est sans doute l’empire le plus grand de l’Antiquité.
L’Empire achéménide lors de son extension maximale vers 500 av J.-C.
Le déclin de l’Empire achéménide débute lors du règne de Xerxès Ier, membre de la dynastie des Achéménides. À la mort de son père, Darius Ier, il participe à des campagnes en Égypte (-484) et à Babylone (-482). Vers (-480) il relance à nouveau une campagne militaire dirigée contre la Grèce connue sous le nom de deuxième guerre médique. Malgré une armée imposante, il fait rapidement face à l’alliance des cités grecques. À la mort de Xerxès la guerre s’enlise et son fils Artaxerxès est contraint de signer la paix avec les Grecs en (-448) cette date met fin aux guerres Médiques. Les Perses par ce traités renoncent aux cités grecques. Pendant une génération, le calme revient dans l’Empire.
En 330 av J.-C. après la conquête de Babylone, Alexandre le Grand fort d’un grand empire veut agrandir sa domination. Il poursuit alors sa campagne en Perse, une campagne foudroyante dont il a l’habitude. Après avoir été un temps ralentit par la résistance aux Portes persiques, il franchit l’Araxe et parvient à Persépolis, la ville la plus symbolique du pouvoir perse. Alexandre le Grand tient fermement l’empire perse.
À la mort d’Alexandre le Grand, le 23 juin 323av J.-C. mort sans laisser d’héritier valable, on va alors partager son empire entre ses quatre généraux les plus proches, ils prennent le titre de diadoques, qui signifie les « héritiers ». L’un des quatre héritiers Séleucos Ier Nicator s’empare de la partir asiatique de l’empire d’Alexandre. Durant cette période l’Empire devient réellement multiculturel mettant en présence des Perses, des Grecs, des Juifs, des Mèdes et bien d’autres civilisation. Parallèlement, les souverains régnant sur l’ancien empire achéménide sont tous d’origine grecque, leur objectif est donc de mettre en œuvre une politique d’unité culturelle afin de maintenir l’unité de l’Empire.
Les Royaumes des Diadoques et l’empire séleucide vers 301 av J.-C.
L’empire séleucide connaît un déclin constant, qui commence par l’indépendance des Parthes et du Royaume gréco-bactrien, Etat hellénistique d’Asie centrale vers 250 av J.-C.. Peu de temps après, Antiochos III, fils de Séleucos II et probablement le plus important souverain de la dynastie séleucide voulu reconquérir la Grèce, ce qui causa sa perte puisqu’il fut battu par les Romains aux Thermopyles en 191 av. J.-C.. Le royaume devint alors par la suite de plus en plus instable et des guerres civiles vont apparaîtrent, qui cause un rétrécissement continue de l’Empire, qui perd des provinces au profit de ses voisins ou vassaux plus puissants.
En 64 av. J.-C., la dynastie s’éteint, avec Antiochos XIII Asiaticus, qui est détrôné par Pompée qui réduit la Syrie, dernier complément du royaume séleucide, en province romaine.
L’histoire de l’empire Parthe est en lien avec celle de l’empire Séleucide. Lors du déclin que connaît l’empire Séleucide, un rôle très important est joué par les Parni, une tribu iranienne qui vivait entre l’Oxus et l’Iaxartes à l’époque d’Alexandre le Grand. Vers la fin du IVe les Parni se sont avancés jusqu’aux frontières de l’empire Séleucide. Les mouvements des Parni sont assez complexes à reconstituer pourtant c’est en s’installant dans la satrapie appelée Parthie que les Parni prirent alors le nom de Parthes.
La dynastie arsacide ou empire parthe est crée par deux frères, Arsace et Tiridate. C’est uniquement à partir de la deuxième moitié IIe siècle av. J.-C. que les Parthes, descendants direct des Scythes, profitent de la faiblesse des Séleucides pour alors envahir et et par la suite contrôler tous les territoires à l’est de la Syrie. Il devient le « concurrent » de Rome dans l’est de la Méditerranée, après avoir grignoté l’empire Séleucide et les autres voisins. La civilisation et la culture des Parthes semblent être dans la lignée des Achéménides, particulièrement dans le système religieux.
L’empire Parthe à son apogée en 60 av. J.-C.
Organisé de manière peu autoritaire, l’empire Parthe pris fin en 224 ap. J.-C., quand son roi Artaban IV est défait par un de ses vassaux, le fondateur de la dynastie des Sassanides, le Perse Ardachîr Ier.
Débute alors une periode très importante dans l’histoire iranienne celle de l’empire sassanide. L’empire sassanide est le deuxième empire persan et le nom de la quatrième dynastie iranienne (226-651). Sassan est le fondateur plus ou moins légendaire de la dynastie sassanide, il se proclamait lui-même comme le descendant de Darius III dernier souverain de l’empire achéménide. Pourtant, c’est en 224, lors de la victoire de son successeur, Ardashir, sur
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