Le recours à la répression traduit-il le constat d’un échec des missions de police générale

Le recours à la répression traduit-il le constat d’un échec des missions de police générale?

La répression est le fait d'exercer des contraintes graves, des violences sur quelqu'un ou un groupe afin d'empêcher le développement d'un désordre. La violence des policiers est présente pendant l’ exercice de leur fonction. Ces actes violents envers d’autres personnes ont pour seul et unique but de protéger les citoyens et faire régner l’ordre.

Mais nous pouvons nous poser la question si ce recours à la répression n’est pas un échec des missions de police générale ?

Au service de l’Etat, la police mène des missions de police judiciaire, administrative et militaire.

En police judiciaire : ces missions comprennent la constatation des crimes, délits et contraventions, le rassemblement des preuves et la recherche des auteurs d’infractions (vols, trafic de drogue, meurtre,…).

En police administrative : l’objectif essentiel est la sécurité publique qui recouvre un domaine allant de la surveillance générale aux missions de police de la circulation routière, en passant par la recherche du renseignement et les missions de secours et d’assistance.

Dans la plupart des pays disposant d'une police la loi autorise celle-ci à faire emploi de la force dans certaines situations. Il faut donc faire la distinction entre violence « légitime », sous couvert de la loi, et violence « illégitime », c'est-à-dire non nécessaire et donc hors du cadre légal.

Lorsqu'on parle de violences policières, on peut parler d'abus policiers comme par exemple une utilisation d'armement excessive ou le fait de profiter d'une situation de supériorité. action préventive (cellule de dégrisement pour la sécurité de la personne).

Le rôle de la police devrait plutôt être préventif que répressif mais les faits sont différents. L’objectif des policiers sont de rétablir la confiance, d’être proche des citoyens mais le climat qui règne n’est pas celui là.

Peu à peu ce rôle préventif de la police qui doit être d’anticiper l’action, de prévoir, d’empêcher l’acte délictueux disparâit au profit d’une police de répression dans le but de diminuer l’insécurité mais son action ne répond pas toujours aux formes d’insécurité du quotidien dont est victime la population.

Nous pouvons lire dans la presse que la répression est parfois inefficace pour réduire cette insécurité comme par exemple le calme dans les cités de plus en plus difficile à gérer ou encore l’augmentation des délits routiers.

En conclusion nous pouvons penser que le droit à vivre en sécurité n’est mieux assuré aujourd’hui qu’hier mais où se trouve le juste milieu de l’action policière qui se doit de faire régner l’ordre dans un climat qui n’est pas serein où lerôle préventif n’est pas suffisant et la répression n’apporte pas les effets souhaités.

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