Le Maroc Sous Le Protectorat

Suite à l'endettement du Maroc ainsi qu'à l'échec des réformes et sa crise dynastique, la France et le Maroc signent en 1912le traité de Fès attribuant à la France une partie du pouvoir marocain afin d'initer les réformes et stimuler le développement économique. La France entame les réformes administratives et place un Résident général disposant d'un pouvoir étendu. Au même moment, l'Espagne décide elle aussi de colonisé le Maroc. Le territoire et alors divisé en trois parties:

-le Sahara et le nord espagnol

-le Maroc "utile" français

-Tanger: qui est devenu un comptoir international

Cependant, la signature du traité provoque un soulèvement de tous les marocains. Les français décident de "pacifier" le pays. Cependant, la campagne entamé sera plus de l'ordre de la conquête que de la 'pacification". Ce conflit durera jusqu'en 1934. Citons les personnages important de cette guérilla entre le peuple marocains et l’armée française: Amine El Hiba, Assou Ba Slam et Mohamed Ben abdelkrim El Khattib côté marocain. Et le célèbre résident général Hubert Lyautey.

Suite à la crise économique au Maroc ainsi qu'au décret séparant les marocains berbères des marocains arabes, des manifestations se font dans les villes et le sentiment national commence à apparaître. Pour accroître ce sentiment dans le coeur des marocains, les nationalistes décident de fêter la fête du trône célébrant l’intronisation du sultan. Par ailleurs, le premier parti politique apparaît en 1934: le Comité d'Action Marocaine qui remet au sultan le 1er décembre 1934 les "Plans de Réformes Marocaines". Les autorités française refuse froidement de la mise en oeuvre de ces réformes contrairement au nord espagnol. C'est pourquoi, Tétouan devient un foyer de propagande nationaliste. De plus, pour étendre leur audience, les nationalistes utilisent la presse en créant les premiers journaux en français et en arabe. Deux mouvement intellectuels apparaissent: le panarabisme et le panislamisme qui sont fondés sur l’appartenance à la communauté arabe ou musulmane et qui lutte pour l'indépendance.

Durant la seconde guerre mondiale, le Maroc aida la France en envoyant des troupes. Celle-ci promit de levé le protectorat à la fin de cette guerre. Cependant, à la fin du conflit en 1945, la France ne tenu pas sa promesse et garda le Maroc sous son contrôle. Ceci crée une contestation nationaliste des marocains. Alors, pour contrer cette manifestation et justifier sa présence en Maroc, la France décida de mettre en œuvre des réformes économiques et sociales. Cependant, les nationalistes poursuivent leur opposition et rejettent tout projet qui ne prenne pas en compte de l’idée d’indépendance. Dans ce climat, les relations entre le sultan et le résident général sont de plus en plus tendus. En avril 1947, il s’affirme durant son voyage à Tanger comme le défenseur d’une nation marocaine unie et libre. Lors du discours du 18 novembre 1952, il demande l’émancipation politique totale et immédiate de son pays. Suite à ce discours, le sultan et sa famille sont déportés en Corse première étape de leur exil vers Madagascar

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