La protection du territoire contre la criminalité
Cours : La protection du territoire contre la criminalité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar belemsouleymane3 • 13 Avril 2012 • Cours • 1 303 Mots (6 Pages) • 1 306 Vues
territoriale nationale et par le principe de souveraineté6. Chaque législateur essaie soit de
se protéger sur son territoire, soit d’abdiquer sa compétence législative face à ces actes
illicites, soit d’observer et de légiférer aussi peu que possible, ce qui constituer une
solution efficace7. Cependant, cette situation est insatisfaisante, car elle plonge les
internautes8 dans un réseau de normes multiples, source d’insécurité juridique9.
Ainsi, organiser la lutte contre la cybercriminalité, c’est tenir compte de l’ensemble de
ces paradoxes. Il est nécessaire de considérer les intérêts de chacun afin de parvenir à un
équilibre. Les pays qui, pour lutter contre la cybercriminalité, tentent de restreindre
l’usage d’Internet comme moyen pour commettre des infractions, s’opposent aux
Internautes qui brandissent l’étendard de la liberté de circulation de l’information au
niveau mondial10.
Afin d’appréhender ce phénomène, il est important d’élaborer une définition
pratique de ce qu’est la cybercriminalité. Cependant, cette notion est méconnue, peu ou
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Le choix de la loi applicable (la détermination de la compétence à légiférer) est appelé à prendre une grande
importance dans le contexte du cyberespace et de l’expansion du droit privé. Même si un tribunal est compétent
in personam et ratione loci, les règles sur le choix de la loi applicable peuvent exiger que le litige soit tranché
par une autre juridiction qui serait compétente ratione materiae. Chaque pays possède son propre droit
international privé. Les variations qui existent d’un pays à l’autre sont précisément ce qui distingue chaque
corpus de règles de droit international privé du droit international public. Il est à noter aussi que Industrie Canada
a commandité en juillet 1996 une étude préliminaire sous le titre «l’espace cybernétique n’est pas une terre sans
loi» sur la responsabilité liée aux contenus d’information sur Internet des prestataires de services d’Internet
(PSI), de babillards électroniques, de groupes de discussion, et d’autres services connexes. L’étude fournit une
analyse sur la façon dont s’applique la loi canadienne à la responsabilité liée au contenu d’information sur
Internet dans les domaines suivants : droit d’auteur et marques de commerce, vie privée et diffamation,
obscénité, pornographie juvénile et littérature haineuse. Elle a conclut que « la révolution technologie qui
présentait divers défis d’application, d’exécution et de respect des lois, et que s’il y aurait des modifications sur
les législations actuelles, elles devraient intervenir le moins possible ». Elle a conclu aussi que « le législateur
devrait mettre en équilibre les intérêts des utilisateurs, d’une part, et d’autre part, ceux des auteurs tout en
préservant la liberté d’expression ». S. El ZEIN, op. cit. ; G. SAGHEER : L’Internet et le Droit Pénal (Le Caire,
Dar El Nahda El Arabia), [2002] p.50 et s. Sur ces points voir : A. SALAMA: The Concise in Private
International Relations Law (Le Caire, Dar Al Nahda Al Arabia), [ 1987] p.230; F. A. RIAD et Al TORJOMAN:
Conflits des Lois (Le Caire, Dar Al Nahda Al Arabia), [ 1998] p.134; J. J. Abdel RAHMAN: Droit International
Privé (Le Caire, Al Alamia Press), [ 1956] p.535-538; G. GRAINGER : Liberté d’Expression et Réglementation
de l’Information dans le Cyberspace : Perspectives et Principes d’une Coopération Internationale dans ce
Domaine, dans Les Dimensions Internationales du Droit du Cyberespace ( Paris, UNESCO – Economica), [
2000] ; J. HUET : Le Droit Applicable dans les Réseaux Numériques, dans G. CHATILLON (dir) : Le Droit
International de l’Internet (Bruxelles, Bruylant), [ 2002].
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Cité par S. El
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