La Dissuasion Nucléaire A-t-elle Encore Un Avenir
Mémoires Gratuits : La Dissuasion Nucléaire A-t-elle Encore Un Avenir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gaeditte • 8 Décembre 2012 • 755 Mots (4 Pages) • 1 684 Vues
L’Iran, pays signataire du Traité de Non Prolifération des armes nucléaires, est soupçonné de chercher à obtenir l’arme, Israël refuse catégoriquement de signé le traité.
Dans un tel contexte, une réflexion sur le nucléaire militaire et son devenir semble d’actualité.
Des arguments allant dans le sens du désarmement existent cependant certains autres garantissent une continuité de la dissuasion nucléaire.
Nous reviendrons tout d’abord sur les événements qui ont amenés au Traité de Non Prolifération, dans un second temps nous aborderons les facteurs d’obsolescence de la dissuasion nucléaire puis nous nous pencherons sur la nécessité de son maintien.
Origine du Traité de Non Prolifération
Depuis l’obtention par les États-Unis de l’arme nucléaire, cette technologie est devenue une préoccupation considérable pour les États. C’est un symbole de puissance et de maîtrise dans le domaine de la science.
Mais les grandes puissances ont réalisés, entre autre, suite à de grandes crises entre les États-Unis et l’URSS, le danger lié à l’utilisation militaire du nucléaire. C’est afin de limiter la diffusion de la bombe nucléaire que le traité de non prolifération nucléaire a été conçu en juin 1968, suite à la production d’armes nucléaires par les Soviétiques en 1949, par les Britanniques en 1952, les Français en 1960 et les Chinois en 1964. Signé par les États possédant l'arme nucléaire et une quarantaine d’autres, il est entré en vigueur le 5 mars 1970. Le TNP autorise les 5 États ayant acquis la bombe nucléaire avant 1967 à la conserver mais interdit aux autres de l’obtenir. En revanche, des facilités doivent être offertes aux États désirant avoir des programmes de développement de l’énergie nucléaire à des fins civiles
Cependant
Des facteurs d’obsolescence
La Corée du Nord a acquis l’arme nucléaire après avoir ratifié le TNP (qu'elle avait toutefois dénoncé en 1993). Trois pays, non-signataires du TNP, disposent de l'arme nucléaire : l’Inde, le Pakistan et malgré un mutisme sur la question l’Israël. L'Iran, signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, essaie depuis plusieurs années de se procurer l'énergie atomique à des fins, officiellement, civiles, cependant plusieurs membres de la communauté internationale pensent que ce programme peut être utilisé pour développer l'arme nucléaire. Le Brésil, qui est soupçonné par la communauté internationale de vouloir développer un programme nucléaire. Le président Lula a signé un accord en 2008 avec l'Argentine pour le développement conjoint d'un programme nucléaire, qui n'écarte pas un possible volet militaire. L'Arabie saoudite, qui est soupçonnée de vouloir développer un programme nucléaire. L'Arabie-Saoudite et le Pakistan auraient signé un accord secret sur « la coopération nucléaire » qui fournirait aux Saoudiens la technologie du nucléaire en échange de pétrole bon marché. La Syrie, qui est soupçonnée par les États-Unis
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