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Dissertation : les philosophes du 18ème siècle

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Par   •  26 Janvier 2018  •  Dissertation  •  1 988 Mots (8 Pages)  •  1 745 Vues

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Les philosophes du 18ème siècle, le siècle des lumières, ont écrit de grandes œuvres qui ont influencé la situation actuelle de l’état. Nous étudierons notamment les œuvres de Montesquieu, Hobbes et Rousseau.

Le siècle des lumières est un siècle marqué par une très grande richesse sur le plan intellectuel, philosophique et culturel en Europe et particulièrement en France, c’est notamment pendant ce siècle qu’est rédigée l’Encyclopédie par Diderot, initiateur de ce mouvement des lumières. C’est aussi le siècle de la révolution française (1789), de la révolution américaine et de l’avènement de la démocratie en Angleterre.

Après la révolution française, qui a été permise par les travaux des lumières, l’état est fondamentalement modifié. Les lumières sont en effet à l’origine de grandes avancées sociales. On part d’une monarchie vers une démocratie, la souveraineté nationale est transmise au peuple français. Il y a également une séparation des pouvoirs législatifs exécutifs et judiciaires qui ne sont désormais plus entre les mains d’un seul et même homme.  

Qui étaient les philosophes du 18ème siècle ? Qu’elles étaient leurs conceptions, leurs visions de l’état ?  Quels rôles ces philosophes ont-ils joués dans la mise en place de l’Etat ?

Dans un premier temps nous étudierons le rôle de ces philosophes dans 2 grands domaines qui sont le contractualisme (théorie du contrat social) et l’idée de séparation du pouvoir.

Dans un second temps nous étudierons 2 conceptions divergentes sur la séparation des pouvoirs et sur la souveraineté du peuple ; en effet Hobbes et Rousseau sont en total désaccord sur la base de la nature de l’homme, et de ses agissements à l’état de nature.

  1. Les philosophes du 18ème siècle et la mise en place de l’Etat

  1. Montesquieu, et l’équilibre des pouvoirs
  2. Rousseau et l’idée de volonté générale
  1. Deux conceptions qui s’opposent
  1. Hobbes : Un état au pouvoir absolu
  2. Rousseau : une liberté politique possible

Afin d’étayer la façon dont les philosophes ont fortement contribué à la mise en place de l’état actuel, nous étudierons pourquoi Montesquieu juge qu’il est nécessaire qu’une séparation des pouvoirs soit faite.

  1. Montesquieu, et l’équilibre des pouvoirs

Les grands penseurs du 18ème siècle, et notamment Montesquieu, ont beaucoup pensé la société de leur époque, ils ont remarqué que le fait pour un seul homme de posséder les 3 pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) portait atteinte à la liberté et à l’égalité de chacun devant la justice. Ils ont compris qu’il fallait une séparation du pouvoir. Ils veulent donner une voix au peuple.

 

Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu (1689-1755) est un écrivain et philosophe français des Lumières. Il est issu d’une famille de magistrats appartenant à la noblesse. Après des études de droit   et de philosophie à Paris, il devient président du Parlement de Bordeaux en 1716, l’année qui suivit la mort de Louis XIV. Contre ce monarque absolu il écrit les « lettes persanes », qu’il publie d’abord anonymement dans le but de critiquer le roi. Il a donc notamment écrit « Politique des romains dans la religion », « Lettres persanes » en 1721, et «De l’esprit des lois » en 1748. Montesquieu est un théoricien des formes de pouvoirs actuelles et de la séparation des pouvoirs. Il a un rayonnement à travers l’Europe et les encyclopédistes virent en lui le fondateur des lumières.

La théorie de Montesquieu est qu’il ne peut y avoir de liberté si la puissance judiciaire n’est pas séparée de la puissance législative et de l’exécutrice. Si tel était le cas, le juge aurait le pouvoir d’un oppresseur et aurait droit de vie ou de mort sur ces sujets.

Pour Montesquieu, si un seul et même homme disposait des 3 pouvoirs : tout serait perdu.

Il doit y avoir un équilibre des pouvoirs afin de préserver la liberté politique et de garantir la tranquillité d’esprit des citoyens. Il n’est pas possible de concentrer tous les pouvoirs dans les mains d’un seul homme ou d’un seul corps, afin d’éviter l’arbitraire et l’oppression.

Le gouvernement modéré qui est prôné par Montesquieu est fondé sur la distinction des 3 pouvoirs (judiciaire, législatif et exécutif) est le meilleur rempart contre le despotisme (forme de gouvernement où un seul individu, que l’on appelle despote, détient un pouvoir absolu et arbitraire).

Rousseau est également un fervent défendeur de la séparation du pouvoir. Il a aussi créé cette idée de volonté générale, qui est l’expression du peuple souverain.

  1. Rousseau et l’idée de volonté générale

Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) est un écrivain, philosophe et musicien genevois-français. Il est décrit par Schopenhauer comme « le plus grand moraliste moderne ». Il a notamment écrit « Du contrat social » en 1762, « Emile ou de l’éducation » dans la même année, et « Discours sur l’origine de l’inégalité » en 1755.

Rousseau prône un modèle où il doit y avoir une spécialisation des fonctions : mais où l’exécutif doit être dépendant du législatif pour éviter la dictature. Une dépendance qui ne soit pas réciproque parce que Rousseau ne préconise  pas que le législatif soir dépendant de l’exécutif. La nécessité pour rousseau est d’éviter la dictature : Rousseau combat en effet contre l’autocratie. Rousseau pense que pour une nécessité pratique, la souveraineté ne peut pas être donnée au peuple : mais à une assemblée détentrice de la volonté générale. L’assemblée est donc seule souveraine ; mais détentrice de la volonté générale elle ne peut, par postulat, mal faire. Le pouvoir législatif serait donc donné à l’assemblée, qui resterait subordonnée au gouvernement.

C’est dans « Du contrat social » que Rousseau exprime pour la première fois ce concept de volonté générale. La volonté générale est l’expression du peuple souverain. Elle n’est pas l’addition de la volonté de chacun, mais une volonté commune, qui a en vue des objets qui intéressent tous les citoyens, (par exemple, se défendre contre les agresseurs) à laquelle ils obéissent volontairement.

Rousseau admet toutefois que cette volonté générale puisse s’exprimer dans une volonté particulière (élue à la majorité). Mais, pour éviter le danger du despotisme, cette volonté particulière doit rester l’expression de la volonté générale et préserver la liberté.

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