Cours sur l'introduction à la sociologie
TD : Cours sur l'introduction à la sociologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thea Sauvion • 28 Septembre 2021 • TD • 1 829 Mots (8 Pages) • 321 Vues
Introduction à la sociologie
INTRODUCTION
L’émergence de la discipline au 19e siècle
La sociologie est inventée en tant que terme au 19e siècle par Auguste Comte (néologisme). Ce siècle est liée à de nombreux bouleversements produit par la révolution industrielle.
Fin du 17e, c’est encore un monde agricole cependant les niveaux de vie s’élèvent. Il y a alors un développement économique possible. Petit à petit, un mode de production préindustrielle s’installe ce qui va faciliter un mode de production industrielle. Des structures sociales se sont modifiés et un glissement de l’activité agricole s’est créé. La société va devenir dépendante de l’activité agricole = production de biens manufacturés.
Ensuite, les paysans vont devenir des salariés en se déplaçant vers les villes = exode vers les centres de production. Ils deviennent des ouvriers et s’installent dans des modes de vies complètement différent ( bouleversement sociale). Il y a un éclatement de la structure familiale (les parents n’ont plus le temps d’élever leurs enfants et les enfants travaillent beaucoup plus tôt).
Manoeuvre paysans émigrée importante et le travail est très peu rémunéré. Le travailleur ne reçoit pas ce qu’il produit, il reçoit un salaire. Changement de personnes qui s’étend peu à peu ( les pauvres ouvriers au début mais qui devient visible par les classes supérieures qui s’inquiètent de ce mode de vie).
Conséquences de la pauvreté = alcoolisme, prostitution, mortalité. Cette pauvreté est alors une menace.
a. L’attitude des intellectuels
2 attitudes chez les économistes, juristes, futurs sociologues :
- Attitude enthousiaste, ils sont particulièrement optimistes par rapport à la puissance économique et de ce qu’elle apporte. Cette puissance permet les profits qui sont les moteurs du progrès économique. Ce sont des visionnaires qui pensent que le mode de vie peut s’améliorer grâce à l’économie.
- D’autres s’inquiètent du trouble et du désordre des nouveaux pauvres qui n’acceptent pas cette société. On s’inquiètent de préserver l’ordre, il faut alors se protéger des ouvriers. On voit cette peur dans l’urbanisme. Pendant le 19e siècle, il y a un assainissement des quartiers. On va retrouver 2 logiques assez contradictoires à l’œuvre = innovations des lois sociales à l’égard des pauvres mais qui sont protectrices de l’ordre établie.
Ces attitudes paraissent parfois différentes face à la société mais c’est souvent la peur qui domine. Les sociétés industrielles vont réagir (fin du 19e = France développe les droits) pour protéger l’ordre social, relativement stable.
b. Comment résoudre ces crises de sociétés ?
Il va y avoir des auteurs interventionnistes, ils vont essayer de soigner la société : La nécessité est de s’attaquer de façon radicale au capitalisme.
19e siècle = socialistes utopistes (Saint Simon, Fourier, Proudhon, Godin)
Ces socialistes vont inventés des modes de vie utopistes (utopiste = irréalisable).
Godin va allier un idéal avec les impératifs. C’est un inventeur qui est à la base ouvrier qui a réussi a développé une entreprise familiale. Le phalanstère est une cité ouvrière qui permet d’assurer la production industrielle. Godin va inventer son propre phalanstère qu’il va appeler le familistère. Concrétisation du rêve de société pour Godin. Il leurs donne accès à toutes sortes de produit (magasins d’entreprises, théâtres, piscines, école obligatoire pour les ouvriers). La vie est collective au familistère. Godin a créé un très fort contrôle sociale sur les autres. Le familistère a alors fonctionné et a été un lieu d’invention des coopératives.
D’autres intellectuels qui se posent comme penseurs de la société vont analyser des phénomènes sociaux sans interventions politiques. Grand apport = représentation de la société, schéma intellectuel. La compréhension de ces sociologues est complètement déconnecté de leurs réflexions.
Quelles sont les avantages techniques qui permettent de développer la sociologie ?
Le 19e est un siècle favorable pour développer la sociologie avec les connaissances. Progrès considérable de la biologie (découverte de vaccin, de sources d’énergie) et des sciences physiques (moyens de transports). On vit plus longtemps et beaucoup mieux, Les gens sont convaincus par la science qu’il y a du bénéfice, la sociologie doit devenir la science de la société.
Grâce à l’essor scientifique, il y aura un bénéfice d’une méthode d’analyse qu’elle va emprunter aux sciences expérimentale = méthode hypothéticodéductive
I) Définition de la sociologie par Raymond Aron
La sociologie est l’étude qui se veut scientifique du social soit au niveau élémentaire des relations interpersonnelles soit au niveau macroscopique des vastes ensembles
Il est compliquée pour la sociologie de se distinguer des autres sciences sociales. De fait, elle fait appel à l’histoire, à l’économie, au droit pour repérer les causes sociales. Il ne suffit pas d’avoir une méthode de travail il faut aussi avoir une lecture de ce qu’est la société. Cette lecture est fournit par des disciplines connexes. Néanmoins, au 19e siècle elle est riche de leurs méthodes de travail et des apports des autres sciences sociales, les premiers sociologues développent des constructions intellectuels et des raisonnements qui vont permettent son essor au 20e siècle. La naissance n’était pas facile mais les sociologues ont affirmé leurs méthodes originales.
II) Présentation d’un cadre de classement des approches sociologiques
- Selon le sens des causalités :
• Méthode holiste (objectiviste) = provenant de Durkheim, il s’agit d’objectiver le fait social c’est -à-dire d’en faire un objet d’étude que l’on considèrera avec la plus grande neutralité possible. Cette neutralité est garantie par l’application d’une méthode scientifique. Pour les objectiviste, c’est la société entière qui produit les phénomènes sociaux, tout phénomène social est l’expression de la contrainte que la société exerce sur les individus.
Dans ce paradigme, la place de l’individu
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