Commentaire composé sur l'Etat
Commentaire de texte : Commentaire composé sur l'Etat. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hwdmv • 21 Septembre 2020 • Commentaire de texte • 908 Mots (4 Pages) • 731 Vues
« Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » . Selon cette phrase d’Abraham Lincoln, le peuple exerce le pouvoir en fonction de ces besoins. Cette directive ne peut cependant pas être appliquée sans un état régi par des règles et des prérogatives. T. HOBBES, dans le Léviathan (1650), écrit à Paris établit vite que le droit constitutionnel et son vocabulaire vise à définir un état-nation de droit, ayant pour objectif de mettre en place un « vivre-ensemble ». La Ve république datant de 1958 doit traduire les droits fondamentaux, le périmètre des lois, et les responsabilités des organes du pouvoir. Sans cela, il ne peut pas y avoir de représentation du peuple au sein de son gouvernement, car la division des pouvoirs est l’un des principes même de la démocratie. La définition des modalités du droit constitutionnel est alors primordiale. Cet extrait de définition va alors se concentrer sur le lien entre l’état, son peuple, et sa soumission aux législations. Afin de comprendre tous les enjeux de ces liens, il faut se plonger dans l’histoire de ces notions. Ce texte nous permet comprendre l’étroit lien entre l’état et la nation avec entre les deux une infinité de droits et de règles juridiques. Ainsi, nous retrouvons l’étude dans un premier temps la notion de l’état et de sa souveraineté, et en second temps le problème d’un état dépourvu d’un état de droit. Enfin, il faut établir les limites de ce document.
Avant toute chose, il y a l’état. « La justice et la propriété commencent avec la constitution de l’État ». Il symbolise l’organisation politique et juridique de la nation , et possède les prérogatives de puissance publique état centralisé, catégorie juridique de l'état. « il faut qu’il y ait une puissance coercitive, d’une part », ce qui signifie en effet que l'état est caractérisée par la formation d'institutions dotées des moyens d'exercice de la souveraineté sur un territoire et sa population. Ceci caractérise alors un état de droit, dans lequel la souveraineté de l'état est considéré comme le prolongement de la souveraineté de la nation, dans lequel nous pourrions établir la définition des « notions des mots juste et injuste ». Pur procéder à cela, il possède des organes (chefs d'État, Parlement) et des structures organisationnelles (administration publique). Ainsi il est dit que dans les régimes démocratiques actuels les organes puisent leur légitimité dans le consentement du peuple. La Révolution française les révolutionnaires de 89 ont fait évoluer la théorie de l'état en instaurant la notion de nation, qui commença par le droit de propriété « de ce qu’ils acquièrent par contrat mutuel en compensation du droit universel qu’ils abandonnent ». Il est censé assurer la sécurité et protéger les libertés par l’édiction de règles de droit, car « la terreur de quelque punition (doit être) plus grande que le bénéfice qu’ils attendent du fait de les rompre ». Il a donc pour mission de promouvoir le bien commun.
Cependant, un état sans lois ne constitue pas un état composé d’une liberté suffisante pour le définir comme état de droit. Ainsi, nous voyons qu’a travers les âges, les guerres et les terreurs, il n’y avait plus de notion de « justice ». Il est ainsi dit que « là où il n’y a pas de loi, il n’y
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