Citoyenneté européenne : Identité, diversité dans la France républicaine
Cours : Citoyenneté européenne : Identité, diversité dans la France républicaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar saratatouille05 • 25 Novembre 2020 • Cours • 739 Mots (3 Pages) • 513 Vues
Citoyenneté européenne : Identité, diversité dans la France républicaine
Intervention de Vincent Tiberj
Introduction : cadrer le débat
L’immigration n’a pas fait l’objet d’un débat pendant longtemps ; ce n’est pas un enjeu de débat parmi les politiques. Pourtant, l’immigration est au cœur de la parole du président actuel. Le débat politique actuel se focalise notamment sur la question de l’islam. Cette focalisation a des raisonnements sur la façon dont on peut saisir l’enjeu de l’immigration d’un point de vue social. Pour l’INSEE, l’immigration est le fait d’être né à l’étranger.
Un débat a également lieu autour de la question de la religion ; on voit l’altérité à travers la religion de l’immigré. L’identité nationale insiste à ce propos sur ce qu’on a de commun avec les autres.
Enfin la question de la visibilité est également présente ; certains immigrés sont repérables par leur couleur de peau. Les français des DOM TOM peuvent être vus comme des étrangers parce qu’ils sont noirs. La couleur peut induire une ligne de fracture dans le débat.
🡪Qu’est l’immigration aujourd’hui ? L’immigration européenne a cessé d’être majoritaire dans les années 90. Les pays de l’UE représentent 39% des immigrés sur le sol français, alors que dans les années 80 ils représentaient plus des 2/3 des immigrés (Portugais, espagnols, italiens…) Mais on voit de nouvelles origines dans l’immigration : d’abord en provenance des anciennes colonies, avec les Algériens aujd’hui extrêmement présents depuis les événements de la guerre civile, on trouve également des tunisiens et des marocains, ensuite des immigrés d’Afrique subsaharienne. On trouve également des immigrés turcs qui représentent 6% des étrangers en France. Mais les Turcs posent des pbms en matière d’intégration car ils ne parlent pas la langue française.
Dans un contexte national particulier, l’immigration s’impose comme la recherche d’une histoire particulière. Peut-on qualifier le processus d’immigration en termes d’intégration ou bien en termes d’assimilation ? Ces débats ont lieu autour de la question de la diversité.
Selon la manière dont on parle de ce processus d’incorporation à la société, on a des visions totalement différentes ; le débat s’oriente autour de ce que l’on attend des immigrés. Les sociétés d »accueil ont tendance à être associées à des acteurs du processus d’incorporation.
Il fut un temps où la demande d’intégration supposait que les immigrés s’intègrent à l’économie, trouvent du travail… On demande aux immigrés d’être attachés à la société d’accueil.
Le contrat d’accueil des immigrés est composé de deux pages : on y décrit les valeurs de la république, on prend l’engagement de les suivre et la France s’engage à faire respecter ses valeurs. IL n’y a cependant pas d’égalité mentionnée, les questions restent relatives à l’égalité hommes/femmes. Donc toutes les autres égalités qui fondent la république ont disparu de ce contrat. Le contrat mentionne l’égalité homme/femme dans la logique de la religion de l’islam. On attend également des immigrés qu’ils soient respectueux de l’homosexualité. On leur demande presque de respecter des valeurs que les Français n’ont même pas encore acquises.
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