Cas : Opération Fortitude

Cas: Opération Fortitude

L’opération Fortitude, était une œuvre d’un stratagème très risqué mais assez intelligent qui a fait en sort que les hauts dirigeants de Hitler croient que les Alliés débarqueraient dans le Pas-de-Calais et dans d’autres points.

Cette guerre a été remportées grâce au recours de stratagèmes qu’on peut l’appeler des opérations de « déception ».

La déception qui veut dire attraper, tromper, abuser est une « mesures visant à induire l'ennemi en erreur, grâce à des truquages, des déformations de la réalité, ou des falsifications, en vue de l'inciter à réagir d'une manière préjudiciable à ses propres intérêts * », selon le vocabulaire militaire.

En clair, il s’agit de planifier un ensemble d’actions bien coordonnées pour faire enduire l’adversaire en erreur et l’orienté dans le sens que l’on souhaite.

Ici on fait référence à Sun Tzu, dans son livre l’art de la guerre qui avait longuement intensifié sur l’usage de la ruse dans la conduite de la guerre et qui dit « Toute campagne guerrière doit être réglée sur le semblant ; feignez le désordre, ne manquez jamais d’offrir un appât à l’ennemi pour le leurrer. […] Lorsque l’ennemi est uni, divisez-le ; et attaquez là où il n’est pas préparé, en surgissant lorsqu’il ne vous attend point. ».

Et les manœuvres mise en place, on peut dire quelles sont inspirés des préceptes de Sun Tzu.

En premier temps, on assiste à la duperie des alliés, qui consiste à camoufler ses moyens, ses actions et ses intentions aux yeux de l’adversaire « Tout l’art de la guerre est basé sur la duperie. […] Présenter une fausse peinture en vue de tromper l’ennemi fait partie de l'arme ultime. […] Il faut feindre la faiblesse, afin que l'ennemi se perde dans l’arrogance ».

En second temps, les renseignements et l’intelligence à jouer un rôle crucial pour que l’adversaire gobe le stratagème. Cela passe par la diffusion de faux informations, l’utilisation d’agents doubles ou « retournés » pour faire passer des messages soigneusement sélectionnés à l’ennemi, ou encore le recours aux actions des pays neutre. « Une armée sans agents secrets est exactement comme un homme sans yeux ni oreilles. […] Il faut conditionner le rival pour qu’il agisse d'après la désinformation qu'il reçoit de ses propres services de renseignements. Il faut naturellement que cette désinformation soit conforme aux préjugés et aux intérêts de ce rival. ».

Enfin, la diversion était là pour faire appel au leurrage et aux manœuvres de feinte [fausses émissions radio, faux emplacements de combat, etc]. « Attirez l’adversaire par la promesse d’un avantage. Prenez-le au piège en feignant le désordre. »

*NATO Standardization Agency (NSA). 2006. AAP-6 (2006) - NATO Glossary of Terms and Definitions (English and French). p 3-D-1

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