Arrêt 13 déc 2005, 1civ
TD : Arrêt 13 déc 2005, 1civ. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar okokokok97 • 25 Novembre 2018 • TD • 477 Mots (2 Pages) • 640 Vues
Présentation : arrêt 13 déc 2005, 1civ
Faits : une femme découvre le soir de son mariage que son mari avait entretenu avant leur union une liaison avec une femme mariée
Procédure :
- elle engage une action en nullité du mariage
- un jugement lui donne tord
- Capp rend un arrêt confirmatif et la déboute de sa demande ça 1/ en état actuel des moeurs, liaison ne pouvait constituer une cause de nullité de mariage ; 2/ ∅ preuve amenée par la demandeuse de l’intention de son mari de poursuivre cette liaison après le mariage
- forme un pourvoi en cassation
Pourvoi : 1/ erreur sur qualités de la personne doit s’apprécier avec convictions qui détermine le consentement de l’autre partie => Capp a dit que l’état actuel des moeurs, de manière abstraire, sans chercher si elle aurait accepté sans => ∅ base légale sur base art180
essaye de démontrer que erreur peut être appréciée de façon subjective en considération de ses croyances religieuses
2/ liaison prolongée jusqu’au matin même du mariage => Capp dit qu’elle ne prouve pas intention de continuer sans chercher si violation des obligations mutuelles de fidélité et loyauté des époux qui aurait pu changer son consentement => ∅ base légale art180
essaye de démontrer que erreur était objective aussi car violation du devoir de fidélité qui découle du régime matrimonial
Problème de droit : La liaison passée du mari cachée à sa femme et découverte par celle-ci après la contraction du mariage peut-elle constituer une erreur sur les qualités essentielles du mari pouvant conduire à la nullité du mariage ?
Eu égard aux convictions religieuses de l’épouse, le fait pour la mari de dissimuler la liaison entretenue avec une autre femme avant son mariage, peut-il constituer une erreur sur les qualités essentielles de la personne, cause de nullité du mariage ?
Solution : Ccass rejette le pourvoi
- Ccass a bien recherché et ∅ de preuve de la volonté de continuer la liaison
- ∅ tromperie sur qualité essentielle de la personne
- permet pas d’établir si elle aurait changé son consentement avec ses conditions religieuses car mari avait l’envie de former une union durable
- Capp justifie légalement sa décision
Apport : rejet de l’erreur sur la qualité essentielle de la personne (∅ considéré comme tel, contrairement au fait d’être divorcé par un arrêt de 1997 => car sur état civil peut-être) ; confirmation que le dol n’est pas une cause de nullité du mariage
Erreur doit être déterminante du consentement ; juges se laissent pas persuader à chaque fois par considérations subjectives
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