Transitionénergétique

NOMS : Classe : Date :

2.4. Choix énergétiques et impacts sur les sociétés

Activité 1 – Transition énergétique à l'échelle locale

Savoir-Faire

✔ Identifier des pratiques scientifiques ;

✔ Comprendre les effets de la science sur les sociétés et l’environnement.

La transition énergétique nécessite de repenser le « mix énergétique » en diminuant la consommation

d'énergie obtenue à partir de ressources non renouvelables et l'émission de gaz à effet de serre.

Comment faire évoluer les infrastructures d'une ville pour limiter son empreinte énergétique ?

Document 1 – Assainissement de l'eau et valorisation des matières organiques à Clermont-Ferrand

● Les eaux usées de l'agglomération clermontoise sont traitées dans la

station d'épuration des Trois Rivières. Au terme de plusieurs traitements et

analyses, une eau purifiée est rejetée dans une rivière, les résidus

organiques étant concentrés dans des boues d'épuration. Depuis 2004, elles

sont valorisées par épandage dans les exploitations agricoles.

● La ville envisage l'installation d'un digesteur sur ce site. Il permettra de

mieux valoriser les matières organiques contenues dans les boues

d'épuration. Par fermentation, on obtiendra deux ressources : un digestat,

liquide qui peut être utilisé comme fertilisant dans l'agriculture, et du biogaz.

L'énergie produite par sa combustion sera suffisante pour permettre le

fonctionnement de l'ensemble de l'infrastructure.

Située dans le Massif central, l'agglomération de Clermont-Ferrand concentre

environ 290 000 habitants. En dehors de l'agglomération clermontoise, le

département a une densité de population assez faible, des massifs montagneux, de grandes surfaces agricoles

et des forêts.

Document 2 – Valorisation des déchets

● Le pôle de valorisation du Puy-Long, inauguré en 2013, permet de traiter

et de valoriser les déchets produits dans le département, avec une capacité

de 210 000 tonnes par an.

● Les déchets agricoles et alimentaires sont broyés avant de subir une

fermentation. Six mille tonnes de compost sont ainsi produites chaque

année. Ce dispositif est complété d'une unité de méthanisation, produisant

biogaz et digestat.

● Les déchets ménagers non valorisés dans les filières de recyclage sont

traités dans un incinérateur. Ce dernier alimente un turbogénérateur produisant une énergie électrique de 105

MWh par an.

● L'énergie électrique alimente des installations ; le surplus est réinjecté sur le réseau et couvre les besoins en

électricité d'environ 70 000 personnes. L'installation a permis de diviser par 2,5 le volume de déchets résiduels,

pour lesquels la seule issue était le stockage.

Ce projet d'incinérateur a suscité de vives critiques. Les riverains craignaient le rejet accidentel de fumées

contenant dioxines et métaux lourds. L'exploitant a mis en avant la présence de filtres régulièrement contrôlés,

conformément à la législation. Les opposants avaient également pointé le fait que ces installations pouvaient

retarder la mise en place de dispositifs de matériaux tels que les plastiques. L'exploitant a répliqué que le bon

fonctionnement de l'incinérateur serait alors privé de matériaux de haute énergie massique.

Valorisation optimale des déchets (Clermont-Ferrand, France)

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