La controverse de Valladolid
Cours : La controverse de Valladolid. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emma Minot • 4 Juin 2019 • Cours • 1 170 Mots (5 Pages) • 1 351 Vues
La culture
La controverse de Valladolid
Tout d’abord, nous allons définir le terme « controverse ». La controverse désigne une discussion qui appelle à un échange d’opinion, et cela à partir d’une question. La controverse de Valladolid fait référence à un échange entre des religieux influents et sur le sujet de conversion au catholicisme les Indiens d’Amérique. Le sujet de conversation est la légitimité de convertir les Natives Américains par obligation et de le mettre au travail forcé. La controverse va durer pendant un mois et demi, puis un an, plus tard, va reprendre un mois. Deux personnalités vont ressortir de ce débat, Frère Juan Ginès de Sepulveda et Bartolomeo de Las Casas. Bartolomeo de Las Casa est un dominicain, c’est-à-dire qu’il est proche de la population et prêche la parole de l’Eglise Catholique. Ainsi un groupe d’Européens va décider pour un peuple, leur religion pour rentrer dans leurs mœurs.
La controverse de Valladolid, est un bon exemple ethnocentrisme. En effet, l’ethnocentrisme est une tendance à privilégier le groupe ethnique auquel on appartient et à en faire la seule référence. Dans notre cas, le groupe ethnique privilégié, sont les catholiques, qui veulent imposer leur religion au Native Américain. Effectivement pour ces Européens, la religion catholique apporte « la paix de l’âme », elle est la religion de référence. Ils cherchent donc à savoir si les Européens doivent coloniser pacifiquement ou s’imposer par force. De même un sujet traité est la légitimité ou non de l’esclavage. Lors de ce traité les blancs Amérindiens ont un statut juridique égale (quasi) à celui des Européens. A contrario, les noirs Amérindiens sont considérés comme des exclaves. La encore la notion d’ethnocentrisme prend son sens en prônant la supériorité de la couleur « blanche » de la peau.
Lévi Strauss défend le relativisme total :
« La diversité culturelle est la plus précieuse richesse de l’humanité. »
Nous commençons par définir le terme relativisme, qui désigne la thèse selon laquelle les croyances et activités mentales d’un individu sont relatives à la culture à laquelle il appartient.
La culture montre la pluralité des humains. L’exemple parfait pour démontrer la richesse de la culture, est le nombre de langues. Aujourd’hui, on compte environ 7 000 langues dans le monde, pour seulement 197 pays dans le monde. Cela permet de reconnaitre un individu par sa langue parlé et donc de l’identifier à une tribu, un peuple.
Certaines pratiques représentent le caractère atypique d’une croyance. Par exemple, « El dia de los Muertos », la fête des Morts est une fête mexicaine qui rend hommage aux morts en réalisant des autels couverts de fleurs, d’aliments, de fleurs. Il y a aussi des parades dans les rues, où les gens se maquillent d’un masque noir. Cette fête est héritée de la culture aztèque. Cette fête fait partie de l’identité de la nation. Donc la culture peut représenter le pays au point d’en devenir sa carte d’identité.
Depuis quelques décennies, les transports facilitent les voyages. Cependant, si l’on voyage pour le tourisme l’attrait de découvrir de nouveaux paysages, s’additionne à la volonté de découvrir une culture. Donc à une recherche d’amélioration de son ouverture d’esprit. Les voyages permettent ainsi de dépasser les préjugés et d’analyse une nouvelle culture. Cela permet de comprendre les mœurs, mais aussi de nous questionner sur nos mœurs, notre société.
Cependant certaines pratiques culturelles paraissent, pour nous français au bord de l’éthique, et même au-delà. Par exemple en 2011, une étude de l’EDS-MICS, révèle qu’au Cameroun, 17% des femmes entre 25-49 ans ont été marié avant l’âge de 15 ans et 45% avant leurs 18 ans. Ces chiffres paraient
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