Corpus de français
Commentaire de texte : Corpus de français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cristiana Morgado • 26 Avril 2018 • Commentaire de texte • 1 452 Mots (6 Pages) • 1 348 Vues
MORGADO Cristiana 13 avril 2018
1er ES 4
CORPUS DE FRANÇAIS
Le corpus proposé à notre étude met en avant le thème de la perte, et de la mélancolie à travers quatre textes poétiques. Le premier texte, Heureux qui comme Ulysse a été écris au 16e siècle, siècle de l'humanisme par Joachim du Bellay. Quant au trois autres textes, Jardin de France de Léopold Sedar Senghor, Les cloches de Saint John Perse et L'émigrant de Landor Road de Apollinaire, ont était écrit au 20e siècle, siècle de la modernité. On se demandera quels sont les principaux points communs qui permettent de rapprocher ces quatre textes.
Le thème de la perte et de la nostalgie d'un pays est présent dans chacun de ces textes, en effet, Du Bellay dans Heureux qui comme Ulysse évoque le manque de sa ville natale. Saint John Perse, lui, regrette son île à travers l'image de Crusoé, quant à Apollinaire, et son poème L'émigrant de Landor Road, il fait référence aux personnes qui quittent leur pays pour partir dans un autre. Enfin, Léopold Sedar Senghor, parle, de lui même, qui a dû quitté son pays d'origine, l'Afrique, afin de partir à Paris pour pouvoir poursuivre ses études.
Tout d'abord, le registre lyrique élégiaque est omniprésent dans ces poèmes. En effet, ce registre qui met en avant l'expression des sentiments et présent dans ces textes mais il met plus précisément en avant le sentiment de la perte, dans Heureux qui comme Ulysse du Bellay évoque quand il était à Rome et qu'il voulait rentré à Liré, sa ville natale « quand reverrai-je » (v. 5 et 7), « mon petit village » (v.5), « plus mon petit Liré » (v.13) ce qui montre que c'est important pour lui il y apporte une certaine affection, Saint John Perse, montre sa nostalgie envers son île « tu pleurais de songer aux brisants sous la lune, aux sifflements de rives plus lointaines, aux musiques étranges » (v.3 et 4). Apollinaire, dans le titre de son poème évoque « l'émigrant », puis il le répète vers 7 et l'émigré c'est celui qui laisse sa terre, sa famille, ses amours pour partir loin, mais il parle aussi de « valise » (v.3) ce qui accentue le fait qu'il s'en va. Enfin, dans le quatrième texte, Senghor, qui a quitté son pays d'origine pour poursuivre ses études, fait une certaine comparaison entre Paris et son pays, ce qui montre qu'il le regrette aussi, au début il présente le jardin de France puis il y a une rupture « mais l'appel du tam-tam » (v.13 et19) et à partir de là il évoque l'Afrique en faisant référence à la tradition du tam-tam.
De plus, dans le registre lyrique la marque de la première personne, la nature et la référence aux mythes sont les procédés d'écriture les plus courant. De ce fait, dans le texte de du Bellay on retrouve souvent la marque de la première personne « reverrai-je » (v. 5 et 7), « m'est » (v.8), « me plaît » (v.11), mais on peut retrouver cette même caractéristique dans le poème de Léopold Sedar Senghor « jusqu'à moi » (v. 7), « mon coeur » (v.18).
Mais il y a également la référence aux mythes antiques, comme dans par exemple Heureux qui comme Ulysse quand dans le vers 2 l'auteur dit « comme cestui-là qui conquis la toison » il fait référence au mythe de Jason qui conquis la toison d'or, de plus dans le texte de Saint John Perse, l'auteur fait allusion au mythe de Crusoé, un aventurier qui après avoir fait naufrage vécu dans une île déserte.
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