Qu'est-ce qui fait la force d'une idée ?
Dissertation : Qu'est-ce qui fait la force d'une idée ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar totophilo • 21 Décembre 2017 • Dissertation • 1 286 Mots (6 Pages) • 1 497 Vues
Dissertation de philosophie
Sujet : Qu'est-ce qui fait la force d'une idée ?
Note : | Observations : |
« Une idée devient une force lorsqu'elle s'empare des masses. »
Une idée, c'est une représentation mentale, ce que l'esprit conçoit ou peut concevoir, tout ce qui est représenté dans l'esprit. Mais n'étant pas matérielle, il ne semble donc pas absurde de se demander comment elle peut avoir un impact, comment elle peut affecter différentes personnes au point que ces dernières porte cette idée comme le fer de lance de leur réflexion et de leurs actions.
Cette force qui la porte n'est donc pas une force physique, comme l'on pourrait l'attendre de n'importe quelle autre force, mais une force mentale. Une force puissante au point de changer un individu. Une force parfois plus puissante que la force physique.
Nous nous demanderons donc : qu'est-ce qui fait la force d'une idée ? Comment cette dernière porte-t-elle son message ?
Nous examinerons comment, d'une part, l'on peut incorporer une véritable force à une idée, et dans un deuxième temps, comment cette force est motrice de changement.
Une idée peut être créée et portée par une personne, où un groupe de personnes, dans le but de faire passer un message, mais pour cela, il faut que cette idée ai une force, non physique. Cela passe par sa capacité à rassembler, à galvaniser un individu. Cette individu doit se battre pour défendre cette idée, et c'est là que l'on peut reconnaître une certaine force à une idée.
Pour cela, il faut que l'idée en question ait un sens, non pas forcément pour l'ensemble des individus, mais pour qu'un groupe puisse se retrouver dans cette idée, et que cette dernière puisse être le moteur d'un rapprochement entre ces personnes. Les idées, les réflexions des individus, quand elles sont similaires, les rapprochent. De cette manière, si une idée réussit à rapprocher assez d'individus, à créer assez de bruit, à attirer l'attention sur elle, sa force s'en trouvera décuplée. Si elle amène des discussions, des débats, une réflexion et des changements, on peu aisément admettre que cette idée à une certaine force, du fait de l'agitation qu'elle produit.
Pour incorporer de la force à une idée, il faut donc lui donner un intérêt, une raison de perdurer, de telle sorte à ce que les gens s'intéressent à elle. Une idée inintéressante n'a aucune force, car elle n'a pas la possibilité d'attirer les différents individus, et de les faire réfléchir. Il faut qu'elle pousse à la réflexion, qu'elle atteigne mentalement les gens, au point que ces derniers la défende, et la prenne pour une vérité. On peut, comme exemple, examiner les nombreuses protestations qui ont lieux à l'encontre du pouvoir. Les protestataires sont portés par un élan combatif, car ils croient en leurs idées, ils croient en ce qui définit leur pensée. Une idée peut définir une pensée. Et c'est lorsque cette pensée est uniquement définie et portée par une idée que cette dernière fait étalage de sa force.
Pour incorporer de la force à une idée, il faut aussi que cette dernière ait un fondement, qu'elle ne soit pas dénuée de sens, et qu'elle permette une réflexion intelligente et non une réflexion basique. Pour cela, il faut que cette idée soit approfondie, notamment par des penseurs, qui se placent en têtes de file d'un modèle d'idées. Il existe de nombreux exemples de penseurs qui ont porté leurs idées et qui les ont approfondie. Parmi eux, Karl Marx, dont les idées ont amené à un véritable débat et une véritable séparation entre le courant capitaliste, et le courant marxiste. Les idées marxistes ont indéniablement une force, du fait qu'elles ont rassemblées de nombreuses personnes, réunies pour combattre un modèle qu'elles trouvent inadapté, et qu'elles combattent, celui-ci étant la norme. En un sens, les idées marxistes ont, actuellement, plus de force que les idées capitalistes, car ces dernières ne sont pas le moteur d'un rassemblement de personnes, même si malgré tout elles sont au cœur de débats. Il est évident que dans la situation inverse, les idées capitalistes seraient celles ayant le plus de force, mais il faut tout de même faire la différence entre la force d'une idée dans sa capacité à rassembler, et ce que l'on pourrait considérer comme la puissance d'une idée d'un point de vue de sa représentation dans la société. Il est évident que dans la société de maintenant, le capitalisme est bien plus représenté.
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