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Le concept du juste trouve-t-il son origine dans le raisonnement ?

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Par   •  15 Octobre 2017  •  Dissertation  •  1 394 Mots (6 Pages)  •  801 Vues

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Plan Philosophie

Le concept du juste trouve-t-il son origine dans le raisonnement ?

I) La sensibilité va à l’encontre de la justice.

1)Un profond manque de contrôle sous la passion.

-Il semble difficile d’être juste à travers nos sentiment. Ce qui ressort des sentiments c’est un égoïsme et irrationalité. On peut le voir avec le mot “passion” venant de patior en latin qui signifie subir, souffrir. Elles sont des “maladies de l’âme” pour Kant. Ce sont donc les sentiments qui mène l’homme dans un état de déraison et d’excessif. Elles empêche d’y voir clair car elle brouille le jugement selon son propre ressenti, ce qui crée des illusions. L’homme n’agit plus justement car il n’est plus capable de distinguer le bien du mal. On dit d’ailleurs d’une personne qui agit injustement qu’elle a “perdu la raison”.

- On pense à l’allégorie de la caverne de Platon : sans la raison, les hommes ne peuvent voir le vrai du faux et sont donc incapable d’agir en relation avec la morale car ils vivent dans un monde d’illusions. (Ex : Lorsqu’on est jaloux, on a tendance à agir sans raison et faire de mauvaise actions, comme s’introduire dans la vie privée de son conjoint en fouillant dans ses affaires.)

2)Le raisonnement est nécessaire pour être juste.

- Le juste est une vertu qui consiste en faire ce qu’il convient d’être fait. C’est un idéal de respect et d’ordre. Ainsi pour être juste. Il est évident qu’il faut utiliser sa raison. La raison est par définition la faculté de bien juger. Elle permet donc de distinguer le bien du mal. La raison paraît alors indispensable pour être juste. Il convient de prendre en compte un certain nombres de facteurs et données afin d’adapter son action au principe de justice.

(Ex : Lorsque l’on est en société, l’homme adapte ses comportements pour autrui, c’est en prenant en compte des données en fonction de telle ou telle personne qu’il adapte son comportement envers celle-ci. La courtoisie est un exemple. )

-Kant met en avant la nécessité absolu de la morale, puisqu’elle serait ce qui permet à l’homme d’être moral. Tout homme est doué de raison donc l’homme est capable d’agir moralement, cela fait partie de lui. “Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle de la nature”(Kant), l’homme doit se demander si l’action qu’il va faire est viable érigée en loi universel, si non, l’acte est immoral.

(Ex : se battre avec quelqu’un est immoral car on ne voudrait pas que le droit universel d’agresser une personne existe, la société deviendrait instable et dangereuse.)

Transition : La raison semble être un principe obligatoire pour agir justement puisqu’elle nous permet de distinguer le bien du mal. Mais cela ne semble pas suffisant pour assurer que l’individu va se conformer à la morale. N’est-ce pas finalement nos sentiments qui nous pousse à bien agir ?

II) Une sensibilité nécessaire.

1)Un sentiment de justice inné.

- Il semble évident que nous avons tous un sentiment de ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. On se retrouve tous devant un événement qui nous a profondément choqué parce qu’on sent que c’est injuste. L’enfant, lui même, est capable de le sentir en disant “C’est injuste !). Elle apparaît comme intuition, faisant partie de l’homme. Aristote “Il existe une justice et une injustice dont tous les hommes ont comme une divination et dont le sentiment leur est naturel et commun, même quand il n'existe entre eux aucune communauté ni contrat.”. (Ex : on sent tous que voler quelque chose à autrui est profondément injuste.).

- Rousseau démontre clairement qu’elle est dans la nature de l’homme en développant l’état de nature. A l’état de nature, l’homme vivait de manière isolée : il n’y avait pas de guerre, ni de violence. L’homme est naturellement bon pour Rousseau contrairement à Hobbes qui définit un état naturel où il parle de guerre de “Tous contre tous.”. Selon lui le sentiment de justice préexiste à la formation de l’homme. Il semble donc que cela soit innée et non

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