Marx, en quoi consiste l'aliénation de l'ouvrier?

MARX

1. En quoi consiste l’aliénation (le dépouillement) de l’ouvrier? Donnez-en un exemple à partir de votre expérience personnelle. (Texte 1)

Marx soutient que le travail salarié n’est rien d’autre qu’une de travail forcé et aliénant. En fait, l’aliénation de l’ouvrier est une situation où l’homme devient un étranger face à lui-même. Le travail ne permet pas à l’ouvrier de s’affirmer ou de se réaliser, c’est-à-dire, il ne permet pas d’être à l’homme ce qu’il est. L’humain réussit à être lui-même seulement à l’extérieur du boulot. Au final, tout ce qu’il fait ne lui appartient pas ou plutôt, rien ne lui revient, car tout ce qu’il fait c’est pour un autre (le patron). C’est du travail forcé qui est fui par l’ouvrier lorsqu’il est demandé de dépanner. Sa production est une échange contre du salaire. Il met une partie de lui en s’investiguant dans la production, mais celle-ci part avec la tâche quand il vient par l’accomplir. C’est pourquoi il se sent malheureux dans son emploi. Il est impossible d’avoir une satisfaction de soi quand le seul but d’un emploi est de subvenir à nos besoins à l’extérieur. Par exemple, je travaille pour la chaîne de restauration Subway. Je crée des sous-marins pour subvenir à la faim des autres humains, donc chacun d’eux ne m’appartient pas. Ils appartiennent donc à Subway, le capitalisme et bien entendu, l’humain qui en déguste. Mon travail est donc aliéné, autrement dit, j’en suis dépossédé à chaque jours.

1. Comparez la production animale et la production humaine. En quoi l’aliénation du travail transforme-t-elle l’avantage de l’être humain en un désavantage? (Texte 2)
   

Selon Marx, la production animale se distinct passablement de la production humaine. L’animal est quelqu’un de simple, il va créer sur mesure ses besoins et ceux de son espèce en ne s’occupant pas du reste. Et en effet, l’humain est totalement le contraire. L’homme produit pour tout le monde et ce, sans même savoir d’avance les besoins des autres. Il en produit en quantité industrielle pour être sûr que son espèce à lui puisse en profiter pleinement. Certes, l’humain a un certain avantage sur l’animal : Il produit en développement des techniques et des apprentissages qui le transforment lui-même. Il peut agir et penser seul sans que ses idées proviennent de quelque chose extérieur à lui, autrement dit, cet être peut faire des choix sans être poussé par les autres. C’est celui qui s’identifie en s’opposant à la nature. Il peut alors satisfaire ses besoins. Mais qu’en vient-il lorsque le travail se modernise? L’humain perd tout son but initial : la liberté. C’est à ce moment qu’il devient aliéné ou bien, que le boulot l’animalise en voulant satisfaire que ses besoins vitaux. Le travail empêche une simple personne d’accéder à la liberté, c’est un obstacle aux créations de l’homme puisque la production lui est arrachée de son être.

Aux yeux de Marx, « la religion est l’opium du peuple ». Expliquez le sens de cette critique et donnez votre opinion sur le sujet. (Texte 3)

Tout d’abord, il faut comprendre que la religion pour Karl Marx est une sorte de monde rempli d’illusions où le peuple se réfugie pour oublier la misère de la vie. Coire en la religion, c’est un moyen d’oublier les souffrances et d’espérer une vie meilleure vers un bonheur éternel. C’est une sorte de drogue qui endort le peuple et qui l’amène à suivre l’Église les yeux fermés, autrement dit, à lui faire une confiance totale. C’est pourquoi
« la religion est l’opium du peuple ».

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