La morale.

La morale c'est la faculté de l'Homme à distinguer le bien du mal. Dès son enfance, au sein de la

famille du groupe, de la société et de la culture auquel il appartient l'enfant apprend à mettre en

balance dans ses actions ce qui est bien et ce qui est mal.

La difficulté est d'abord de définir le bien. Si l'on remonte dans l'Antiquité le bien en philosophie est

symbolisé chez Platon par le soleil, au même titre que le vrai et le beau. Or, le philosophe

recherche le bien ce qui implique que le bien n'est pas une évidence mais une notion complexe.

La première problématique sera : Qu'est ce qui fonde un acte moral ?

A travers le programme de philosophie de terminale nous avons étudié la complexité de ce qu'est

l'Homme, la diversité de ses cultures, du fonctionnement de ses sociétés et aussi de ses actions,

pourtant les deux objectifs principaux qui sont en quelque sorte l'élan vital chez l'humain : le

bonheur et la liberté nous ne les avons pas forcement défini précisément.

La liberté est liée à la conscience, l'inconscient, la problématique de nos désirs, celle du temps et

de l'existence. Quand on parle de liberté il y a forcement l'idée de son contraire c'est-à-dire

l'enfermement, l'embrigadement dans une culture, ou encore les limites de cette liberté par les lois.

Aussi notre problématique sera plus abstraite : La liberté est-elle un idéal ou au contraire difficile a

conquérir ? Le but ultime de l'homme est "de trouver le bonheur" : cette expression vague englobe

de nombreuses possibilités et implique surtout l'idée que l'on puisse accéder au bonheur : pourtant

le bonheur peut-il être un état permanent ? N'est-il pas dans l'action ou au contraire se trouve-t-il

dans la paix de l'esprit ? Ainsi la morale englobe trois aspects essentiels de notre vie d'humain :

- Pourquoi et comment agissons nous ?

- Peut-on accéder au bonheur ?

- La liberté est-elle possible ?

Le bien et le mal.

Pourquoi et comment agissons nous ?

Si l'on considère que c'est pas intérêt que l'homme agit forcement, on peut aussi supposer que le

désintéressement existe. Dans nos sociétés modernes il est difficile d'imaginer que l'on puisse

donner sans recevoir en retour, d'ailleurs cette notion qui est l'échange est inhérente à d'autre

société à travers le temps.

Pourtant lorsque nous échangeons des paroles, des actes ou des objets, ces actions sont

doublées d'intentions : celui qui échange des objets peut faire du troc ou au contraire demander de

l'argent en retour. Alors pourquoi l'homme peut-il usurper un autre homme ? La notion de mal est

plus ancienne que la notion de bien, aussi notre problématique qui est : peut-on définir le bien ou

tout acte moral va paradoxalement s'appuyer sur la notion de mal qui semble plus évidente à

définir. D'abord nous étudierons

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