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Faut-il se méfier de nos certitudes?

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Par   •  22 Mars 2017  •  Dissertation  •  975 Mots (4 Pages)  •  5 035 Vues

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Faut-il se méfier de ses certitudes ?

I) Nos certitudes sont des adhésions au bonheur auxquelles nous ne nous méfions pas

II) Nos certitudes ne sont pas garanties de vérité

III) Il faut se méfier de ses certitudes

Intro :

Spontanément, on est amenés à affirmer que nous ne pouvons pas nous méfier de nos certitudes, car par définition une certitude n’a pas à être remise en cause. Mais, en quoi pouvons-nous être entièrement certains de nos certitudes personnelles ? Descartes pose le doute cartésien en évoquant dans son recueil Méditation métaphysique, le doute qui porte sur les sens, par l’exemple des illusions d’optique. Mais au final, Comment est-il possible de se méfier de ses certitudes, états d’esprit d’un Etre qui est assuré de détenir la vérité, alors que la méfiance est une remise en question sur soi-même, et donc le strict opposé de la certitude ? Nous analyserons dans un premier temps que nos certitudes sont des adhésions au bonheur auxquelles nous ne nous méfions pas, avant de remarquer qu’elle sont loin d’être des garanties de vérité, et que par déduction, elles méritent toute méfiance de la part de l’être humain.

Nos certitudes sont des adhésions au bonheur auxquelles nous ne nous méfions pas

La perception, l’illusion, la personnalité, nous mènent à être certains de nos jugements. Et si nous en sommes certains, nulle est l’utilité de s’en méfier. Si nous arrivons à être surs de nos jugements, c’est qu’il y a une bonne raison. Il est inutile de se méfier de ses certitudes, c’est de l’inquiétude qui n’a pas lieu d’être. Elles nous sont transmises par nos aînés, par nos maîtres, qui ne s’en sont pas méfiés, et en qui nous avons absolument confiance, ce qui nous dispense de toute inquiétude. Il n’est en aucun cas compliqué de montrer que nos certitudes sont vraies, prenons des exemples de la vie : l’eau mouille, le soleil brûle, la chaise sur laquelle je suis assise est en bois. Des exemples comme ceux-là sont énumérables, et personne en ce monde ne peut les contredire. Il est impossible de demander une preuve de tout, car une fois la preuve trouvée, il faudra trouver la preuve de la preuve, il s’agira donc d’un cercle vicieux qui ne dégagera aucune solution. Il arrive un moment où il faut renoncer à s’interroger sur ce que l’on pense si l’on veut commencer à croire à quelque chose. D’ailleurs, toutes les preuves du monde ne remplaceront jamais la certitude, elles permettent seulement de la renforcer, c’est pour cela que l’on doit s’en contenter, ou alors renoncer à trouver une vérité, quelle qu’elle soit.

Nos certitudes ne sont pas garanties de vérité

Considérons que nos certitudes ne sont pas garanties de vérité avec un exemple simple : je suis certaine qu’il fait jour, car je l’ai vu, et même si dans douze heures je dirai le contraire, j’en serai tout de même persuadée. Cette certitude est donc basée sur nos sens. Et si nos sens ne suffisent pas à être certain, nous pouvons également le devenir grâce à nos illusions car celles-ci incluent des raisonnements qui paraissent logiques et donc qui nous mènent à être

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