Réflexion technototalitaire
TD : Réflexion technototalitaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thomas Laperrière • 5 Octobre 2016 • TD • 1 892 Mots (8 Pages) • 1 044 Vues
Plan
L’être humain
- Vision de Descartes
- L’être humain est un être de raison
- L’être humain est un être de pensée
- Vision de Freud
- L’être humain est sujet de son existence
- L’être humain est sujet de sa connaissance
Le technototalitarisme
- L’ordre symbolique
- Explication, Reformulation
- Exemple
- La norme éthique
- Les rapports envers l’autre
- L’autre, vu comme un obstacle
Les effets du technototalitarisme sur l’être humain
- Le mensonge
- Explication
- Confusion entre le réel et l’imaginaire
- La vision de l’autre
- L’art remplacé par le « virtuel »
- La compétition
Les différentes solutions
- Prendre connaissance du problème
- Le contrer inconsciemment
- Encourager l’éveil
- Retour à la religion
- Primer les valeurs anciennes
- Autres pistes de solutions
Les philosophes sont reconnus pour être ceux qui posent et répondent aux grandes questions existentielles. Une de ces question est « qu’est-ce que l’être humain? » et elle occupe une grande place en philosophie. Plusieurs ont essayés de répondre à cette question. René Descartes et Sigmund Freud ont tout deux publiés des textes à ce sujet.
Dans un premier temps, Descartes propose une définition assez intéressante de l’être humain. Pour définir ce dernier, il compare l’humain à une machine, puis à un animal dans le but de savoir ce qui les différencie. Après avoir comparé l’être humain avec la machine, Descartes en tire deux conclusions principales. Sa première conclusion est que l’humain possède des organes alors que la machine n’en possède pas tandis que sa deuxième, peut-être moins évidente, est que les machines ne possèdent pas la capacité qu’a l’être humain de s’adapter à certaines circonstances, la machine ne fait que ce que l’on lui dit de faire. Il explique le dernier point comme suit : « elles n'agiraient pas par connaissance, mais seulement par la disposition de leurs organes. »[1] Il compara ensuite l’être humain à un animal et en tira la conclusion que l’être humain est un être doté de raison alors que les animaux n’en ont aucunement, il explique cet énoncé comme suit : « Car on voit qu'il n'en faut fort peu pour savoir parler; et d'autant qu'on remarque de l'inégalité entre les animaux d'une même espèce, aussi bien qu'entre les hommes, et que les uns sont plus aisés à dresser que les autres, il n'est pas croyable qu'un singe ou un perroquet, qui serait des plus parfaits de son espèce, n'égalât en cela un enfant des plus stupides, ou du moins un enfant qui aurait le cerveau troublé, si leur âme n'était d'une nature du tout différente de la nôtre. »[2] Une autre caractéristique de l’être humain est sa capacité de penser, de réfléchir. Bref, l’être humain selon Descartes est un être de raison capable de penser et d’évoluer.
Dans un deuxième temps, Freud, lui, affirme que la caractéristique fondamentale de l’être humain est d’être un sujet : sujet de son existence et sujet de la connaissance. Ce qu’il entend par sujet de son existence c’est que le sujet doit être libre au sens éthique, c’est-à-dire par rapport à l’autre ainsi qu’au sens politique et juridique. Le sujet doit aussi être sujet de la connaissance. Il affirme que pour que le sujet ait sa dignité il doit être respecté dans sa liberté, son autonomie et son égalité. Bref, l’être humain selon Freud est un être sujet : sujet de son existence et de la connaissance.
Pour conclure, l’être humain est donc un être doté de raison, capable de penser et d’évoluer, sujet de son existence et de la connaissance.
Le totalitarisme désigne des systèmes politiques dans lesquels l’État et la société sont considérés comme un tout indissociable. Le concept du totalitarisme à vu le jour entre les deux guerres et diffère de la dictature en quelques points puisque ce dernier contrôle les pensées des hommes en leur imposant d’adhérer à une idéologie bien précise. Le technototalitarisme, comme l’a baptisé Paul Chamberland, est une forme de totalitarisme.
L’essai de Paul Chamberland traite du mal-être de la société, celui que l’on croit être pour les autres, celui que, en tant que personne comme en tant que citoyen, l’on ne veut pas reconnaître. Il se sert de son livre pour parler de plusieurs sujets problématiques que connaît notre société présentement tels que : la violence économique, les médias et la publicité, les sciences et technologies, etc. Paul Chamberland utilise le terme technototalitarisme pour parler d’une nouvelle forme de barbarie qui a fait surface au cours des dernières années. Cette nouvelle forme de totalitarisme, qu’il qualifie comme « une régression de l’être humain, la grossièreté morale, le nivellement par le bas, la légitimation (publicitaire) de la force brute »,[3] pourrait être bien plus dévastatrice que celles l’ont précédées puisqu’elle pourrait rendre irréversible l’altération de l’être humain. Le technototalitarisme est caractérisé par une exténuation de l’ordre symbolique et de la norme éthique.
Dans un premier temps, il faut savoir que l’ordre symbolique renvoie à la subjectivité humaine. Paul Chamberland affirme que la subjectivité humaine est maintenant grandement influencée par plusieurs choses dont les médias et la publicité. On réussi à nous faire entrer dans le cercle vicieux qu’est la consommation à force de nous présenter des publicités qui altèrent notre façon de voir les choses, des publicités qui nous montrent qu’avec un produit nous serions plus ci et plus ça…
Dans un deuxième temps, lorsque l’on parle de norme éthique, on fait référence aux rapports envers l’autre ou les autres. Le technototalitarisme démontre une exténuation de ces rapports. On est devenu une société d’égocentrique, on ne pense plus aux autres, on ne pense qu’à soi, c’est ce que Chamberland appelle « l’individualisme contemporain »[4]. Il va encore plus loin en avançant que l’autre est vu comme un obstacle.
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