Voltaire et Candide / l'optimisme
Dissertation : Voltaire et Candide / l'optimisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chinawxmxy • 8 Février 2022 • Dissertation • 951 Mots (4 Pages) • 1 236 Vues
Sujet : Dans Candide, Voltaire critique l’idée du philosophe Leibniz selon laquelle nous vivons dans le meilleur des mondes possibles. Montrez que Voltaire s’oppose à cet optimisme à travers les propos de Candide et la forme du conte philosophique.
Au XVIIIe siècle, sous l'influence de la révolution bourgeoise britannique, le mouvement des Lumières commence en continent européen et centre sur la France. La littérature des Lumières est le courant dominant de la littérature française à cette époque. Elle expose et critique divers phénomènes irrationnels dans la société en utilisant la forme du conte philosophique. condamnant l'autocratie féodale et l'Église catholique en utilisant la rationalité et des valeurs morales, exposant et critiquant divers phénomènes irrationnels dans la société. Les auteurs condamnent le despotisme féodal et le catholicisme et diffuse de nouveaux concepts philosophiques au public par l'ironie, la parodie et l’argumentation. Ce genre des œuvres favorise ainsi efficacement le développement des Lumières. La plupart des écrivains sont des penseurs, des philosophes. Voltaire est un rôle le plus important dans le Siècle de Lumières françaises. Son œuvre « Candide », publié en 1759, incarne pleinement les caractéristiques du roman de cette époque. L'auteur exprime la critique d’optimisme et satire des ténèbres de la religion, de la guerre et de la société en racontant les aventures absurdes de Candide. En effet, dans cet article, Voltaire critique clairement l’idée d’optimiste de Leibniz à travers les propos de Candide et les différentes formes d’histoires philosophiques.
Tout d’abord, Candide montre progressivement ses doutes sur son admiration aveugle pour l’optimisme de Leibniz après des aventures inimaginable et incroyables. En effet, lorsque la vieille demande à tous quel genre de vie est le pire entre la vie ennuyeuse et les souffrances précédentes, Martin est toujours pessimiste, Pangloss insiste encore sur son optimisme sans raison, mais candide commence à s'opposer : « … « C’est une grande question ». […] Candide n’en convenait pas, mais il n’assurait rien. […] » (P.5, l.188-193) Une phrase simple et amplifiée montre que Candide se met à réfléchir au problème, au lieu d'être d'accord de la philosophie avec Pangloss ou de flatter celle des autres. De plus, à la fin de l'histoire, alors que Pangloss parle encore de son harmonie préétablie et de ses déductions illogiques : «Tous les événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles; car enfin, si vous n’aviez pas été chassé[…]pour l’amour de Mlle Cunégonde, si vous n’aviez pas été mis à l’inquisition, si vous n’aviez pas couru l’Amérique à pied, […] Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin» (P.6, l.257-262) En utilisant des mots simples et purs, le jeune interrompe le parole de Pangloss. À travers la métaphore de “cultiver le jardin” et l’antithèse entre les nombreuses énumérations de Pangloss et les simples mots de Candide, on sent qu'il s’oppose fortement à cet optimisme, mais preuve qu’il faut travailler pour enrichir notre esprit et améliorer le monde. Bref, Par les paroles de Candide, Voltaire présente son opposition à l’optimisme par l’évolution de la pensée de ce jeune qui passe de la flatterie ignorante précédente à ses propres idées.
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