Peut-on rater sa vie ?

Peut-on rater sa vie ?

De nos jours,  rater sa vie peut prendre plusieurs sens comme laisser tomber les études, ne pas obtenir le métier dont on a toujours rêvé ou encore ne pas avoir fondé une famille. Cette expression possède un sens très vague et peut ne rien vouloir signifier. Est-il réellement possible de rater toute sa vie ? N’avons-nous pas accompli d’autres acte qui pourraient nous laisser croire quelle n’est pas totalement rater ? N’as t on pas a  un certain moment ressenti une once de bonheur nous obligeant à admettre les accomplissements effectués ? Mais encore pouvons nous juger l’œuvre existentielle d’une personne ?

Référence

qu’est qu’une vie réussite ? Luc ferry

Le ministre

le dandysme dont l’essence est de gaspiller un héritage dont on conteste la légitimité, mais autant le dire, il faut avoir les moyens de rater sa vie en menant une existence de dandy !

freud la creation litt et le reve éveillé

1 En effet, il est possible de rater sa vie si nous sortons de certaines normes

A/ Un modèle de vie imposé

Dans la société médiévale, le sens de l’expression « rater sa vie » était lié à l’existence d’une place dans l’au-delà. A cette époque les gens étaient majoritairement croyants et l’église rythmée leur quotidien. Dans de nombreuses églises, la scène du jugement dernier est représentée : on y voit le christ ou un ange, séparer les bons qui vont au paradis des mauvais qui vont en enfer. Les croyants, qui ont peur du diable et de l'enfer, veulent obtenir le salut de leur âme c'est-à-dire une place au paradis. Mais pour cela, les chrétiens doivent respecter les règles de l’Eglise. Si celle-ci ne le sont pas alors leur existence aura été vaine et ils se retrouveront en enfer. Cette croyance leur a été imposée et il leur a été dur de s’en défaire.

Dans la société contemporaine réussir sa vie prend un tout autre sens ; c’est devenu un impératif moral, c'est-à-dire une nécessité absolue en accord avec un modèle de vie. Le cas inverse louper sa vie, pourrait être perçu comme un non respect de ce formatage.  Si nous nous éloignons trop de cette ligne d’idéal absolu nous risquons de passer a coté de quelque chose.  Il est vrai que l’homme contemporain a tendance à avoir comme objectif de vie de fonder une famille, ou d’avoir un amour immodéré pour l’argent. Il semblerait qu’il soit conditionné depuis la petite enfance car ses envies sont communes à celles des autres. Nous pouvons ainsi parler d’universalisation du mode de vie humain. Dorénavant il ne faut pas oublier de mentionner quelques peuples qui eu ne partagent comme les indiens d’Amériques.

B/ Un monde de concurrence et de compétition

De plus, le fait que certains puissent réussir leur vie et que d’autres non entraine la naissance d’un esprit de compétition. Celle-ci est présente dans tous les domaines : sports, arts, sciences, politique, entreprises, amours, tout y passe. L’impératif de réussite est présent dans tous les esprits, par exemple lors d’un show télévisé les candidats sont confrontés les uns aux autres seul le vainqueur recevra le lot. La seule façon de gagner est d’éliminer les autres. Cet impératif de réussite prend le dessus au point de devenir un nouveau mode de culpabilisation des individus : « les ratés » restent anonymes. Dans ce monde rien n’est indéfiniment acquis, il est possible de perdre presque tout. Il faut se battre pour garder les choses qui nous sont proche en notre possession et donc se battre pour qu’autrui n’y ait pas accès. C’est une triste façon de penser.

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