Lettre à ménécée

Pour Épicure, la philosophie même est liée au bonheur. En effet, il définit la philosophie comme une pratique visant à améliorer la santé de l’âme. Elle permet de rechercher les causes du bonheur pour le trouver. Il écrit donc : « celui qui dit que l’heure de philosopher n’est pas encore arrivée ou est passée pour lui, ressemble à un homme qui dirait que l’heure d’être heureux n’est pas encore venue pour lui ou qu’elle n’est plus ». On retrouve donc bien l’idée que le bonheur est indissociable de la philosophie.

Nous pouvons dire que l’Épicurisme est un hédonisme, car il est la philosophie du plaisir, du désir. En effet, il considère le plaisir comme un bien bien essentiel, but ultime de l’Homme.

Nous pouvons placer la véritable pensée d’Épicure en contradiction avec les termes de « bon vivant » et de « jouisseur . En effet sa pensée se dirige davantage vers le calme, la paix et les désirs naturels. Être Épicurien c’est rechercher la sagesse et le bonheur en ne connaissant plus les craintes qui sont causes de nos malheurs, c’est atteindre l’absence de troubles:qu’il nomme ataraxie. On parle alors d’une philosophie de la sobriété, de la modération et de la simplicité.

Selon Épicure, 4 remèdes permettent d’accéder à la vie heureuse :

- ne pas craindre les dieux

- ne pas craindre la mort

- ne pas craindre la souffrance

- avoir uniquement des désirs et des plaisirs naturels

Épicure écrit : « la mort n’est rien pour nous » en l’argumentant grâce à la notion de rencontre, car en effet, personne ne peut témoigner de sa rencontre avec celle-ci. Il théorise donc que le sage ignore la peur de la mort, car pour Épicure, il est vrai que la mort n’est pas associable à la souffrance. L’âme perd toute sensibilité. Il évoque donc l’impossibilité de rencontrer la mort, car il explique que si la mort est là, alors c’est que je ne suis pas là.

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