Le désir - Bonheur Dissertation

Dans la Grèce Antique, le désir était une question au cœur des débats philosophiques. L’élite sociale s’est proposée de définir ce sentiment humain. Deux courants de pensées partagent des visions différentes : Le stoïcisme et l’épicurisme. Ils proposent alors une morale de sobriété et voit le bonheur à travers un usage réglé du désir. Contrairement à Epicure, les stoïciens règlent leurs désirs sur leur raison. Par la suite Platon évoque une nouvelle théorie ; le désir est la preuve d’un manque et l’Homme serait donc prêt à tout pour assouvir ces propres désirs. Les pensées sur ce sentiment sont nombreuses et toujours d’actualité. Mais que nous apportent toutes ces réflexions sur nos désirs ?

Dans un premier temps nous verrons que les ambitions futures générées par nos désirs contrôlent notre présent. Puis nous étudierons l’avenir comme une chimère imaginaire donc malsaine pour notre présent. Pour finir nous verrons que l’homme est en constante recherche du plaisir.

« Chacun devance sa propre vie : il se tourmente par désir de l’avenir et par dégoût du présent » (Sénèque , De la brièveté de la vie , L.1) L’individu vit en fonction de ses désirs ,qui créés en lui des ambitions qui lui permettent d’avancer dans sa vie personnelle et professionnelle. Donc par exemple une personne qui souhaiterait devenir Mécanicienne va tout faire pour y accéder quitte à faire des efforts dans des matières qui ne lui plaisent pas. Toutefois il se peut que cette personne n’accède pas à ses désirs mais son ambition lui aura quand même permit d’avancer dans la vie. Elle ne sera pas chef d’un garage mais aura accédée à un poste conséquent. Le fait d’avoir un objectif même imaginaire lui procure du bonheur. L’espoir de devenir chef mécanicienne la fait rêver.

Le fait d’avancer dans la vie nous permet alors d’exister. Cela permettra à un homme de trouver sa place dans la société. « Aussi, si tu vois quelqu’un avec des cheveux blancs et des rides ne va pas penser qu’il a vécu longtemps : il n’a pas vécu longtemps, il a existé longtemps » (Sénèque, De la brièveté de la vie, L 4-5) On peut alors remarquer une certaine nuance entre vivre et exister. Nous pouvons vivre sans pouvoir autant exister. Un individu dépressif n’avançant plus dans sa vie peut être réduit à simple survivant. Il vit en faisant abstraction d’une avancé dans la vie. Il vit juste. Cependant nous pouvons aussi exister sans pouvoir vivre. Un musicien décédé, connus, existera au travers de ces œuvres.

Cependant une hypothèse fut émise à travers le fatalisme. Ce qui arrive est inéluctable : notre vie est toute tracée et ce depuis notre naissance. Ce fatalisme gère notre vie : On dira alors qu’un pauvre est pauvre car il en a été décidé ainsi. « Tout lui est connu […] sa vie, elle, est maintenant en sûreté : on peut y ajouter quelques choses mais on ne peut rien en retrancher »

« Le plaisir imaginé s’appelle désir » telle est la citation de Paul Ricœur, qui nous montre qu’à travers l’imagination le désir se fait fortement ressentir. Le plaisir qui découle des faits imaginaires, non réel peut être dénommé désir. Cependant ce désir peut créer un trouble en l’homme ; l’imagination et le désir combinés peuvent devenir dangereux. Si dans un triangle amoureux, l’un des deux amants est capable de tout pour avoir la femme, il sera capable de tuer. Le désir dangereux peut mener à la perte de quelqu’un, d’un être. Nous avons donc vu que le désir est capable de faire naitre des sentiments des plus

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