La vie a-t-elle une valeur ?

La vie a-t-elle une valeur ?

Intro :

Je vaux 33 chameaux, Mynah en vaut 83 et Célia en vaut 61, selon le test « Combien de chameaux je vaux ? ». Ce type de test se développe ses dernières années à des fins ludiques, et nous doutons évidemment de la véracité des résultats, d’autant plus avec l’idée de vente ou d’échange d’humain. Néanmoins, malgré le côté amusant du test celui-ci révèle une question plus légitime, celle de la valeur d’une vie. Ici, avec ce test il est question d’une vie en particulier mais il est possible d’extrapoler à ce que la vie peut représenter. La vie possède 2 définitions, une plus biologique et une autre plus sociale. Une vie biologique est déterminée par un phénomène naturel uniquement observé sur Terre visible grâce à une activité autonome de l’organisme caractérisé par une naissance et une mort. Différents organismes sont vivants comme les humains, les animaux ou encore les végétaux. D’un point de vue plus ethnocentré, la vie possède surtout des aspects sociaux. La vie est alors définie par des éléments des événements et des activités qui constituent le cadre et le contenu d’une existence sur le plan individuel et collectif. Que cela soit la vie dans un sens biologique ou social le poids de celle-ci se pose. C’est ce que nous pouvons nommer la valeur. La valeur est le degré d’importance d’un objet, d’une idée, dans le sens ici qui nous intéresse. Le problème se pose dans le degré d’importance de la vie car il semble compliqué de quantifier de façon marchande, par exemple, un élément aussi central et fondamental de notre existence. Dans quel but pouvons-nous nous poser cette question ? Qui est légitime de se poser cette question ? Peut-il y avoir une différenciation entre les vies, qu’elles soient humaines, animale ou végétale ou même entre humain ? Nous pouvons de ce fait l’observer, la vie et le fait de poser une valeur à celle-ci pose de multiple question morale, éthique et n’est pas aisé, qui se sont posés dans le cas de la légalisation de l’IVG en 1975 et de la viabilité de l’embryon ou encore ce débat encore actuel autour de l’euthanasie. Pour autant, dans la société il nous semble logique de préconisé la survie d’un enfant à un vieil homme avec la célèbre phrase « les femmes et les enfants d’abord », par exemple. Cette situation nous montre bien que même inconsciemment une classification est faite et donc que pour qu’elle soit faite il faut que chaque individu ait une valeur. Mais sur quoi se base cette valeur ? Ainsi, dans quelle mesure la vie peut être quantifiable et ainsi trouver une valeur ?
Pour cela nous observerons dans un premier temps que différents procédés permettent de donner une valeur quantitative à la vie. Puis que dans un second temps que pour autant la vie ne peut être réellement quantifiable. Et enfin dans un troisième temps que la vie possède une valeur dans le fait qu’elle n’est pas quantifiable ce qui permet donc de trouver sa propre valeur issue de ses spécificités.

1. Oui la vie a une valeur quantitative

1. La vie a une valeur quantifiable économiquement pour l’État

Société, État composé de plusieurs vie, Une vie humaine calcul dans la société par l’État, besoin économique
Une vie apport éco, économique 🡪 crée éco, produit + consomme 🡪 personne morte = pas éco
Utilisé pour sécurité routière et santé, différent calcul État : cout d’indemnisation (montant indemnité versé par assurance) et disposition à payer d’une personne pour réduire ses risques de décès « valeur d’une vie statistique » 🡪 chiffre de l’indiv de réduc de la proba de mort, formule permet donner estimation 
Ex : indiv voiture tt les matins, airbag 100e réduit risque mort 4/100 000 vie h vaut 2.5millions
QALY : formule utilisée dans santé : quality adjusted life year, une année vie = 1 et mort 0, si QALY = 0.5 remboursement entre 14 et 21k d’un médicament
Utilisé dans prêt à la banque, personne malade ou handicapée discriminée
🡪 aujourd’hui d’après l’économiste Luc Baumstark estime en fr vie 3 millions
🡪 besoin valeur éco pour prise de décision étatique

1. La vie a une valeur car sa valeur peut être développer

Vu État estime valeur vie humaine 🡪 échelle collective mais échelle indiv aussi possibilité d’estimer valeur
Si État donne valeur indiv peut tenter augmenter sa valeur 🡪 Capital Humain Human Capital Garry Becker
Idée que chacun possibilité d’augmenter son capital humain et donc sa valeur dans la société, être plus prod
Passe par un rallongement des études généralement : Mencer observe qu’une année d’étude en plus = 7% de rendement sup, la vie de l’indiv vaut plus 🡪 + de valeur
Important échelle indiv et collec 🡪 « la vie a-t-elle un prix » de Chaney et Robert 2 éco observe que fermeture école durant COVID baisse K-h 🡪 3j = - 0.8% de K-h en moins
🡪 comme indiv peut augmenter la valeur de sa vie la vie possède une valeur

1. La vie trouve sa valeur dans la construction sociale

La vie possède valeur sociale avec objectif précis 🡪 pdv + psychologique
Vie socialement construite doit ressembler à quelque chose 🡪 famille, travail, ami, santé, richesse
+ ou – important selon époque et pays mais reste important 🡪 socialement situé en fonction réussite sociale
Le déclassement Peugny : enfant pas au même niveau social que son frère et ses parents, ouvrier quand eux prof, se sent inférieur et position de rejet 🡪 vie construite avec hiérarchie
Possibilité de créer une valeur vis-à-vis des autres, une relativité
🡪 Vie a une relativité en comparaison aux autres et avec critères précis

Transition : Nous nous sommes ici principalement intéressés à la vie humaine mais également à ce qui permettait de générer une certaine valeur à la vie. Pour autant, que cela soit avec le calcul QALY, le k-h ou la construction sociale d’objectif de vie ces rapports sont largement questionné et pose de nombreux problèmes éthiques et sociaux. La vie reste une idée dépassant simplement l’individu et existant par elle-même et dans nos sociétés ils semblent intolérables de pouvoir créer une hiérarchie, car si valeur il y a, classement est possible.

1. Non la vie n’a pas de valeur quantitative

1. La vie n’a pas de valeur car est une fin en soi

ATTENTION ICI : KANT NE PARLE PAS DE L’HOMME MAIS DE L’HUMANITE, dignité humaine de l’humanité

La vie semble avoir pour nous tous être sacré, on doit avant tout sauver les êtres humains et animaux en cas d’incendie par exemple 🡪 obj matériel pas prioritaire 🡪 possibilité car préférence pour le vivant car potentiel créateur, complexité 🡪 la vie est un concept à part, inestimable, doit être protéger en premier
🡪 dignité humaine définie par Kant 🡪 dignité vient spécificité homme comme personne, agent de la moralité, on peut attaquer dignité humaine mais jamais détruire car inhérente 🡪 homme capable autonomie = capacité homme à être son propre législateur moral et autolimiter son libre arbitre 🡪 homme est donc une fin en soi, être que l’on doit servir mais qui ne peut pas servir 🡪 fin en soi pas de valeur, inestimable, pas + qu’un autre, vie supérieure
🡪 visible dans le cas du don d’organe qui pose bcp de question comme le montre Steiner dans « Le don d’organe, une affaire de famille ? » car vie = sacrée et corps réceptacle de la vie, de la dignité humaine, marché très encastré et contrôlé par État pour éviter création de la valeur d’une vie

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