La vie commence t-elle quand le travail prend fin?
Dissertation : La vie commence t-elle quand le travail prend fin?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lina Velvi • 22 Mai 2018 • Dissertation • 911 Mots (4 Pages) • 871 Vues
Lorsqu’on recherche une définition de la vie, nous trouvons plusieurs résultats, qui la définissent sous des aspects différents. D’un côté, il y a l’aspect biologique: “Ensemble des phénomènes qui maintiennent l’activité des organismes jusqu’à leur mort”, et de l’autre l’aspect plus humain, socialisé: “Ensemble des éléments qui donnent de la valeur à l’existence humaine”. Dans cet énoncé, nous il est présupposé qu’il y a une opposition entre la vie et le travail, cette question nous pousse à nous en poser d’autres. L'être humain est-il un travailleur par nature? Travaille-t-on seulement pour subvenir à des besoins? Est-il possible de trouver un travail tellement apprécié qu’il ne cause pas d’ennui? Est-ce l’effort qui fait que l’homme ait une répulsion par rapport au travail?
Nous réfléchirons premièrement en définissant le travail en tant que pénible, en considérant la vie meilleure sans ce dernier. Dans un deuxième temps, nous allons considérer quel est l'intérêt de la vie sans le travail, et enfin l’importance du choix entre une vie prospère et pleine de biens matériels et une vie ou le travail est plus important.
Selon la définition du travail de Karl Marx, l’homme voit le travail en tant que pénible, il doit se forcer physiquement et psychologiquement afin de réaliser un projet. En effet, l’homme n’as pas une nature productrice, nous tendons toujours à procrastiner jusqu’à la dernière minute avant d’accomplir quelque chose. L’homme doit donc accomplir un effort lorsqu’il travaille.
Selon Marx, dans “Travail salarié et capital”, l’homme: “travaille pour vivre”, ici le travail est vu comme “l’unique moyen de subsistance”. Les êtres humains, sont donc contraints à travailler, afin d’assurer la satisfaction de leurs besoins vitaux. Selon cette idéologie, la vie est vendue, sacrifiée, justement pour pouvoir se permettre d’appartenir à la société de consommation.
En effet, dans ce contexte précis, les conditions de travail des ouvriers sont terribles, les salaires sont minimaux, les enfants sont obligés de travailler et le monde du travail n’était certainement pas si encadré qu’aujourd’hui.
L’homme est donc contraint à vendre sa force de travail et son temps afin de produire les biens qui seront consommés par quelqu’un d’autre, l’objectif de son application au travail n’est donc pas ce qui est produit, mais son intérêt personnel de gagner de l’argent.
On peut donc dire que l’homme travaille pour vivre,ce qui a une connotation plutôt négative du travail qui est ici vu en tant qu’une façon de survivre, et non pas de vivre.
Pour cela, Marx nous dit que: “pour lui la vie commence quand cette activitée prends fin”.
Dans le film Metropolis de Fritzlang, nous pouvons observer que l’homme et la machine sont presque fusionnés en un seul élément. La perception du travail que le metteur en scène veut nous transmettre est celle de la brutalité du monde ouvrier. L’homme est perçu en tant que machine, il est aliéné, hors de soi, il accomplit une action qui lui a étée commandée par quelqu’un d’autre, dans le seul but de produire. Dans cette représentation cinématographique, il n’y a pas de plaisir dans le travail, l’homme perd sa nature et devient
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