La justice et l'égalité
Dissertation : La justice et l'égalité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Simon Gabillet • 5 Juin 2019 • Dissertation • 1 576 Mots (7 Pages) • 562 Vues
Introduction:
L’avenir a été une question centrale chez les philosophes depuis la naissance de la philosophie. D’ailleurs, dès le IVème siècle avant notre ère Platon (-428/-348), étant considéré par certain comme l’inventeur de la philosophie, avec son oeuvre Timée se penche sur la question de l’avenir en défendant la thèse que celui-ci est lié à la physique du temps.
De manière générale, l’humanité peut être définie comme l’ensemble des êtres humains, considéré parfois comme un être collectif ou une entité morale (groupe de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun).
La destinée, quant à elle, peut avoir plusieurs définitions. De manière générale, elle désigne le sort particulier réservée à un être.
Dès lors, il est possible de se demander dans quelle direction se dirige l’humanité? Ou bien quel avenir sera réservé aux hommes?
Nous pouvons donc nous interroger sur le sort vers lequel l’humanité se dirigera.
- Les hommes sont-ils maîtres de l’histoire?
- Quel rôle jouent la religion ainsi que d’autres croyances dans la prédiction de l’avenir?
- Quels facteurs rendent l’avenir imprévisible et manifestement néfaste pour l’humanité?
- Les hommes sont-ils maîtres de l’histoire?
- Certains pensent que les hommes peuvent fortement influencer leur destinée parce qu’ils sont maîtres de leurs actes. C’est d’ailleurs la thèse défendue par Marx, de son point de vue, ce sont les hommes qui font l’histoire. Ils peuvent donc changer le cours de l’avenir par le biais de leur action. C’est la conception volontariste de l’histoire, elle défend l’idée que la volonté humaine peut changer le cours des évènements. Pour les volontaristes tels que Martin Luther King, Gandhi, Nelson Mandela ou encore Jean-Jacques Rousseaux, ce sont les hommes qui font l’histoire, ils sont à la fois les acteurs et les auteurs. Ils sont alors maîtres de leur futur. Le volontarisme est une forme de changement de l’histoire par l’Homme. Il y a dans cela une forme d’optimisme.
Ex: il y a une forme de « volontarisme politique » dans l’oeuvre Projet de paix perpétuelle du philosophe allemand Emmanuel Kant où il y défend l’idée qu’un idéal humain serait la paix. L’aspect optimiste est donc également présent.
- Cependant, la conception volontariste ne fait pas l’unanimité. Il existe également une conception idéaliste de l’histoire où les idées mènent le monde et non les hommes.
Pour Platon, la réalité se trouve dans un monde d’idées (ex: il pense que la beauté est l’idée du beau). Pour lui, la beauté est une pureté qui s’incarne que de temps en temps (idéalisme).
Pour l’histoire, certains philosophe sont idéalistes. Hegel (1770-1831) a une conception idéaliste de l’histoire où le Soleil de l’histoire est apparu en Orient avec les premiers états: l’histoire est politique. Par exemple, Hegel dit que la Révolution Française est une idée politique. Les révolutionnaires se battent pour des idées.
Dans la conception idéaliste, l'idée est une sorte de but que l’histoire doit atteindre. Si ce sont les idées qui mènent le monde, ce ne sont pas les hommes qui font l’histoire.
Dans une philosophie idéaliste, les hommes n’ont pas nécessairement une grande marche de manoeuvre.
En conclusion de cette première partie, nous pouvons dire que la maîtrise de l’histoire (donc de l’avenir) par l’homme n’est pas au consensus.
Les volontaristes pensent que la volonté humaine peut changer les choses et ainsi permettre à l’histoire d’avoir un but et prendre un sens. Ils sont donc les seuls maîtres de leur histoire.
Tandis que les idéalistes pensent que ce sont les idées qui mènent le monde. Les hommes n’ont donc que peu de poids sur leur avenir.
Les deux parties sont néanmoins d’accord sur le fait que les hommes ont un rôle (aussi minime qu’il soit) sur le déroulement de l’histoire.
- Quel rôle jouent la religion ainsi que d’autres croyances dans la prédiction de l’avenir?
En dépit de l’action humaine, d’autres croyances telles que les religions ont un impact non négligeable sur notre perception de la destinée humaine.
- Au XIXème siècle d’après Auguste Comte, pour comprendre l’histoire il faut se fier aux Dieux. C’est également le cas puisque de nos jours même si la religion est moins importante qu’auparavant (notamment en occident), elle garde une place centrale dans de nombreuses sociétés.
Chez les chrétiens, la fin du monde correspond en effet au retour du Christ sur Terre, permettant la résurrection du Seigneur et tous les défunts. Une vision assez éloignée de l’apocalypse.
Chez les juifs, "l'eschatologie" (théorie de la fin du monde) correspond à la venue du "Messie" et du triomphe de Dieu et du peuple "élu". Il ne s'agit donc pas à proprement parler d'une vision destructrice ou apocalyptique de la fin du monde.
Enfin, c’est certainement chez les musulmans que la fin du monde a bénéficié de la description la plus détaillée. Ainsi, la fin du monde est un long processus donnant lieu à une succession de "signes de la fin des temps »: le monde ne comptant plus de musulman, Dieu descend du Paradis pour détruire la Terre. L'ensemble de ces signes se terminant par la fin du Monde "pour les plus vils des Hommes ».
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