Compétences attendues pour le devoir cas

III – De la vérité contenue dans les mythes (la vérité n’est-elle pas d’une époque révolue, mais de toutes les époques, et pour ainsi dire d’aucune)

1. A-t-on quelque chose à apprendre des mythes ?
2. La pensée mythique est-elle antérieur à la pensée rationnelle ?
3. Le développement de la pensée rationnelle a-t-il pour effet la disparition des croyance  mythologiques ?

I au-delà de l’opposition entre le MUTHOS/LOGOS, (N = Fable/Fiction/Imagination ;  L = « Science »/discours rationnel/raison)

➔ il faut admettre une forme de rationalité dans le muthos. Ette rationalité = la sagesse populaire.

Par enseignement éthique, on peut également entendre conseil de prudence. Alors nous pourrions évoquer le mythe d’Icare. Ovide, Métamorphoses. Récit du mythe d’Icare « Il (Dédale) aperçu les plumes dans la mer et il maudit sa technologie. Il enterra son corps dans un tombeau et la terre prit le nom de l’enfant qui y était ensevelit ». Le mythe dès lors qu’on est capable de passer outre une compréhension seulement superficielle, ne manque pas de nous alerter des dangers auxquels nous expose l’univers de la technoscience

2) Pensée mythique antérieur à la pensée rationnelle ? La question sous-entend une relation chronologique entre la pensée mythique et la pensée rationnelle. Au-delà de cette considération strictement historique, quantitative, il y a certainement un jugement évaluatif, un jugement de valeur. On sous-entend que la pensée rationnelle est supérieure à la pensée mythique

Contre le primat accordé à la pensée rationnelle, nous devrions rappeler les vertus pédagogiques du mythe, lequel ferait voir plus clairement certaines ambivalences comme celle de la technique qui peut à la fois être instrument de salut et responsable d’un sort funeste. Au regard des ressources pédagogiques du mythe, il est peut-être plus pertinent de les associer, de les conjuguer que de les séparer

3) Développement de la pensée rationnelle a-t-il pour effet la disparition des croyances mythologiques ?

Tout d’abord, on sera surpris de remarquer que les théories scientifique sur les origines (de l’H, de la vie) prennent une forme qui les apparentent au récit mythologique. (la vie vient des étoiles, l’Afrique comme un berceau de l’humanité) Ainsi, les théories scientifiques, n’ont plus seulement une portée rationnelle, explicative. Il y aurait par ailleurs la volonté de fonder une unité ; comme le fera Platon pour fonder la communauté politique à l’aide du fameux mythe des autochtones (nés de la Terre). Remarque : Pourquoi les hommes préfèrent-ils le récit au discours rationnel ?

- le récit est plus divertissant que le discours rationnel. Divertissement au sens Pascalin
- le récit nous laisse plus de liberté que le discours philosophique -> imagination
- possibilité d’identification, retour à soi.
- le récit est plus universellement accessible
- le récit  a une dimension créatrice, artistique.

Le récit nous ramène à notre enfance mais plus encore à notre humanité. Si nous devrions insister sur un dernier point, il faudrait revenir sur le sens humains. On retrouve la temporalité de l’existence humaine. Le récit se construit comme se construit le moi c’est-à-dire au travers d’une chronologie Platon est persuadé d’une part, que le discours philosophique n’est pas accessible pour toutes les intelligences et d’autres part, qu’il ne peut y avoir de communauté politique unie sans un mythe fondateur qui servirait de socle.
C’est pourquoi, il n’hésite pas à forger la fable d’hommes unis issus universellement de la Terre. En apparence ce mythe servirait à fonder l’égalité démocratique ; il n’en est rien, et c’est là que réside la subtilité  du récit platonicien qui doit permettre à la fois, d’unifier la communauté et de légitimer les hiérarchies sans lesquelles la communauté selon lui ne peut être harmonieuse. En effet Platon est favorable à un régime aristocratique. Au sein de ce régime aristocratique il y aurait  3 catégories d’hommes :

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