Le vrai s’oppose-t-il nécessairement au faux ?

Dans cette question, il est clairement parlé du vrai et du faux. Le vrai, c’est l’idée que l’on se fait de quelque chose d’unique et réel, que la pensée ne peut pas contester. Il se rapporte en général à la vérité. La vérité c’est d’un côté la pensée et de l’autre la réalité. La vérité c’est la connaissance. La vérité est une notion constamment en mouvement. Le faux est également quelque chose d’unique mais mal, sans fondement, qui est contradictoire à la vérité et la réalité. Il peut être imaginaire, ce qui veut donc dire que c’est une croyance. Le vrai et le faux sont-ils forcément différents et en contradiction ? La vérité est-elle obligatoirement vraie et ne peut-elle pas être fausse ? Pour avoir du vrai, nous passons par de nombreuses pensées qui elles peuvent être fausses, donc le vrai et le faux traitent tous les deux de la vérité. Le problème que soulève cette question réside dans le fait que ces notions sont proches. Peut-on vraiment différencier le vrai du faux ? Nous pourrons le constater dans « le vrai contraire du faux », « dans le vrai, il y a une part de faux » et « si il n’y a pas de faux, il n’y a pas de vrai ».

Etymologiquement le vrai et le faux sont deux notions en contradiction avec des sens bien différents. Le faux c’est quelque chose d’invraisemblable, qui n’a pas l’apparence de la chose désignée. Il peut être inventé et peut dissimuler les vraies intentions, c’est donc quelque chose de mal. Le vrai c’est la pensée et la réalité, qui se rapporte à la vérité. Or la vérité est différente de la réalité. La vérité ne concerne que le langage, les mots, les énoncés que l’on va prononcer qui vont donc être vrais ou faux, ils ne seront pas irréels ou réels tandis qu’un objet lui le sera, réel ou pas. Lorsque je dis « il pleut » c’est la vérité de fait et la réalité, mais si le lendemain je dis que hier il a plu, on sait que c’est la réalité mais est-ce vraiment la réalité et pas une illusion ? Est-ce que c’est vrai ou c’est faux ? La vérité c’est la connaissance qui nous a été transmise. Elle se vérifie grâce à des certitudes physiques comme : on marche avec nos pieds ; et des certitudes scientifiques comme : la terre est ronde. On peut donc différencier le vrai du faux grâce à ces connaissances et à ces preuves que l’on nous présente. Le vrai et le faux peuvent être aussi distingués grâce à certains critères de vérité comme le constat. Constater, c’est établir un fait par témoignage de nos sens. Pour vérifier qu’il fait beau, je n’ai qu’à sortir la tête par la fenêtre et regarder le ciel. Mais même si en apparence le constat établit un fait, il n’est pas facile de s’entendre sur un constat, comme le prouve le constat d’assurance. Il faut compter sur la fiabilité des sens et la bonne foi du témoin. Ce point de vue reprend bien les maximes de St Thomas qui disait qu’il voulait voir pour croire. Pour arriver à la vérité, il faut éliminer toutes les opinions fausses en gardant que les opinions qui ont été prouvées, comme l’a fait Descartes dans Méditations métaphysiques (méditation 1). Il faut utiliser le doute et remettre en question toutes les propositions qui sont données que ce soient des propositions orales dîtes par des gens extérieurs de nous, ou des propositions

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