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La vérité - Pascal Engel

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Par   •  23 Novembre 2014  •  3 459 Mots (14 Pages)  •  942 Vues

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La vérité - Pascal Engel

(La vérité est que ce livre est chiant)

(Merci de ne faire que des suggestions de modifications et non pas d’éditer directement le texte (cliquez sur en haut à droite et choisir ))

Introduction :

Chapitre 1 :

1 - La vérité correspondance

La vérité est usuellement, la correspondance de la vérité aux faits (Cf : Métaphysique)

Cependant la vérité ne définit pas l’être, c’est l’être qui définit la vérité

Le vrai est plutôt l'adéquation de l’intellect et de la chose

Ainsi quand un prédicat est “vrai” c’est qu’il y est ajouté une propriété de correspondance (entre l’intellect et la chose ). “Ajoute quelque chose à l’étant” Th.D’aquin

“Vrai” peut donc s’appliquer aux choses dans le sens d’authentique (Un vrai ami)

Pour Th. D’Aquin il n’y a pas deux vérités (Une de la chose et une propre à l’intellect) car deux propositions contradictoires sur la vérité d’une chose (dans l’intellect) pourrait être fausse

Pour Grégoire de Rimini, la vérité n’est pas dans la chose mais dans l'énoncé de la chose “Dieu existe” de fait tout énoncé de vrai est impossible car il faut s’assurer que “Dieu existe” est vrai etc… (Cf: Montaigne)

G. Frege se heurte au même problème : ≈ “On doit pouvoir vérifier l’authenticité d’un billet de banque par recouvrement avec un billet authentique or pour vérifier le billet authentique il est ridicule de le recouvrir avec une pièce en or de même valeur”

Ainsi la vérité ne peut être définie comme l’accord d’une représentation (le billet) avec une chose réelle (la pièce)

La correspondance est impossible, car elle présuppose l'existence d’une relation entre deux choses différentes

Si la représentation n’est pas parfaite alors on doit admettre qu’il y a des degrés de vérité -> Absurde

Frege avance l’idée que nous pourrions trouver une correspondance entre deux choses sous un certain point de vue. Il faudrait alors décider si ce point de vue est vrai.

C’est ainsi que l’on échoue à définir la vérité comme étant une correspondance, toute autre définition échoue également. Le contenu du mot vrai est donc unique et indéfinissable.

On introduit alors la conception déflationniste de la vérité selon laquelle il n’y a rien de plus à dire sur la vérité que cette équivalence : La vérité est ce qui est vrai…

Cependant il y a un objection à cela : Le but d’une assertion est en effet la vérité et nous pouvons distinguera si une assertion est plus vraie qu’une autre.

Engel s’attarde ensuite sur les théories de la sémantique de la vérité.

Austin parle de convention (les vérités des énoncés sont des conventions)

Les faits sont tels que l’énoncé dit qu’ils sont (cf : Conventionalisme (Logique de la découverte scientifique - Popper (fichopokhâgne) )

Cela est entraîné par le fait que nous percevons par nos sens.

De cet ensemble de faits on peut tirer qu’il n’y a de correspondance possible en entre chose et intellect qu’avec une réalité totalement indépendante de nos représentations et de nos connaissances

2-La vérité-cohérence (Camille)

- Si la réalité est conditionnée par nos croyances et jugements comment peut-on juger de ce qui est vrai dans ces derniers ?

- En fait la vérité serait l'accord des différences entre jugement et représentation.

- La confrontation avec l'expérience ne donne donc pas la réalité mais notre croyance.

= il y a donc un besoin de cohérence : quelque chose est vrai s'il appartient à un ensemble cohérent

- Les croyances sont vraies quand elles passent un test interne à nos croyances donc quand elles correspondent à une croyance interne.

Il y a donc une tension entre la définition et le critère de la vérité pour le cohérentiste s'il n'y a pas d'autres critères que la cohérence au niveau de la pensée ou de la connaissance. Dans ce cas, le test de la cohérence n'est pas au niveau de la réalité mais au niveau de la connaissance. --> il doit donc expliquer comment une vérité peut être cohérente et indépendante pour elle-même. Les croyances sont vraies non pas parce qu'elles correspondent à quelque chose mais parce qu'elles correspondent à un certain test interne à leur nature.

Quelle est donc la nature de ce test et de la cohérence ?

-Il faut une cohérence logique c'est-à-dire une absence de contradiction au sein d'un ensemble (si c'est le cas, alors celui-ci est vrai), avec une cohérence de la définition et du critère de la vérité

-> On rencontre alors un problème : tout devient vrai car il suffit alors d'une cohérence interne des propositions (Russel : d'où un ensemble de croyances fausses peut être cohérent, on peut ajouter des croyances fausses à des croyances vraies si elles sont cohérentes ensemble, mais elles n'en restent pas moins fausses.)

- Un cohérentiste dira que la cohérence n'existe qu'au sein d'un ensemble de croyances claires et distinctes (et pas non spécifiées), pourvues d'un certain pedigree. Le test de cohérence doit filtrer les propositions au bon pedigree ou avoir un ensemble de croyances dans une situation idéale. La cohérence doit porter sur un ensemble qui passe un certain test.

- Il faut alors s'assurer qu'on ne peut pas associer des croyances fausses aux croyances initiales.

Le problème du cohérentiste est de se fier à une théorie pure de la cohérence. Il y a en effet un certain problème : si on admet des croyances vraies quand elles sont cohérentes dans une situation idéale alors celle-ci pourrait être une situation où les croyances correspondent à la réalité

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