Kant : fiche de lecture : Logique (1800)
Fiche de lecture : Kant : fiche de lecture : Logique (1800). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lola55559 • 3 Octobre 2022 • Fiche de lecture • 887 Mots (4 Pages) • 719 Vues
Kant : fiche de lecture : Logique (1800)
Philosophe moderne et penseur du rationalisme (= la vérité est rattachée à la raison) et du criticisme (= examen des fondements rationnels de la connaissance), Kant s’intéresse aux capacités de notre faculté de connaissance. Il écrit « Logique » en 1800 et cherche dans cet ouvrage à répondre à plusieurs questions. Existe-il un critère de vérité certain et universel ? Plus généralement, qu’est-ce que la vérité ? Ou encore comment faut-il agir avec les préjugés lorsque nous sommes en quête de vérité ? Ainsi le texte étudié vient répondre à ces questions en deux parties. Dans la première E.Kant affirme qu’il n’y a que la forme de nos connaissances qui possède un critère universel de la vérité : la logique ne peut donc être que la condition sine qua non de la vérité mais elle ne suffit pas à savoir la vérité de ce qui existe. Dans une seconde partie il souligne que celui qui recherche la vérité se doit de multiplier ses sources de connaissances et se démunir de tous ses préjugés sous peine de ne pas connaître la vérité mais de simplement croire.
Par la définition donnée par Kant « la vérité consiste dans l’accord d’une connaissance avec son objet », à la condition que cet objet soit distinct des autres. Kant cherche alors à montrer qu’il peut exister un critère universel de la vérité. Il commence par séparer la connaissance en deux types. Celle qui se rapporte à la matière, à l’objet, objective et celle qui se rapporte à la forme, subjective. Il explique qu’il peut exister un critère universel se rapportant à la forme que sont les caractères logiques relevant de l’entendement et de la raison. Cependant il ne peut exister de critère universel et matériel puisque les deux termes sont contradictoires, un critère matériel ne se rapportant qu’à l’objet en question il ne peut être universel.
Kant énonce ensuite ces critères formels de vérité basés sur la logique que sont les principes suivants :
- principe de non-contradiction et d’identité : une proposition a et non-a ne peuvent être simultanément vraies
- principe de raison suffisante : ce qui existe ou se produit a nécessairement une cause profonde
- principe du tiers exclu : soit une proposition est vraie soit sa négation l’est (pas d’autres cas de figure)
En somme, la vérité n’a pas de critère universel quant au contenu de nos connaissances mais il existe bel et bien des critères logiques universels de la vérité en ce qui concerne l’accord de nos connaissances avec les lois formelles de l’entendement et de la raison qui sont des conditions nécessaires mais qui ne pourront jamais être suffisantes.
Dans une seconde partie, Kant s’intéresse aux préjugés qui sont des jugements hérités, tenus pour vrais. Il explique l’importance des jugements provisoires et même d’établir un plan de pensées afin d’écarter les préjugés acquis ou en tout cas de les remettre en cause. Il met l’accent sur l’importance de la réflexion, de confronter nos connaissances à un examen et à la raison.
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