Critique nietzschéenne de la tradition philosophique occidentale

a) Expliquez la critique nietzschéenne de la tradition philosophique occidentale.

Dès le début, l’on remarque cette opposition de Nietzsche à la philosophie occidentale, incluant ainsi la

philosophie de Socrate. Dédiant un chapitre entier à ce dernier, on comprend ce fort désaccord, il

débute en nous montrant que Socrate était fort déréglé, mais aussi que ces équations et sa méthode de

raisonnement.

Puis Nietzsche s’attaque plus en profondeur à cette méthode de pensée et de raisonnement, soit le

dialecte, qui n’est qu’un moyen de dernier recours puisqu’il laisse à l’adversaire la tâche de faire la

preuve. Le dialecte ne persuade pas, il s’avance même à dire que c’est une forme de vengeance puisque

l’adversaire se retrouve au dépourvu. Il est vrai qu’il est incorrect d’exposer une théorie, un fait ou une

réflexion sans que ça ait été démontré, sinon ces choses n’ont pas de fondement, prenons l’exemple des

sciences, si l’on apportait des théories et des équations sans démonstrations, l’on pourrait douter de

leur fiabilité.

Ensuite, il critique le fanatisme des pensées grecques sur la rationalité, il croit que cela montre un état

de détresse entre le choix de périr ou d’être rationnel jusqu’à l’absurde. En s’accrochant fortement à la

rationalité, les philosophes et les moralistes se mentent à eux-mêmes, comme s’ils pouvaient échapper

à la décadence en lui faisant la guerre, c’est comme être obligé de combattre ses instincts et ceci est

d’après Nietzsche la formule même de la décadence.

Il nie aussi cette idée de rejeter tout ce qui n’est pas réfutable, car en niant ses sens, on nie le reste de

l’humanité. Ce sont nos sens qui nous montrent le devenir, le passage, le changement, ils ne peuvent

pas mentir.

Aussi, il ne croit pas en le monde vrai, premièrement car le monde apparent existe, puis car imaginer et

réfléchir sur cet autre monde n’a pas de sens, c’est comme suspecter notre vie et croire qu’il y en a une

meilleure ailleurs. Cette idée de division entre un monde apparent et un monde meilleur est une forme

de décadence.

b) Discutez la validité de la critique nietzschéenne de la tradition philosophique

On remarque l’opposition entre l’idée du monde vrai et de celui apparent chez Nietzsche et chez d’autre

philosophes comme Descartes ou Socrate.

D’emblée, Socrate affirme qu’il sait qu’il

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