Comment peut-on parvenir à se connaître en tant qu'être humain (Descartes)
Dissertation : Comment peut-on parvenir à se connaître en tant qu'être humain (Descartes). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anne_b • 4 Avril 2016 • Dissertation • 1 316 Mots (6 Pages) • 975 Vues
Pouvons-nous affirmer avec certitude que nous possédons la connaissance de ce qui nous entoure ainsi que sur que nous-mêmes? En effet, que sommes-nous réellement? Qu’est-ce qui nous caractérise en tant qu’être humain? Est-ce notre corps, notre esprit? Existons-nous bel et bien? Qu’est-ce qui nous permet de le prouver avec certitude? Est-ce nos sens, notre imagination, notre pensée? Toutes ces questions proposent un exercice de la pensée destinée à trouver la vérité en ce qui concerne la caractéristique de l’Homme. Certains penseurs ou personnes, tels les philosophes matérialistes, pensent qu’on peut se connaître en se fiant au corps et au physique. Selon eux, la matière constitue la seule réalité existante, autrement dit que tout est matière[1]. D’autres, au contraire, dont Descartes, soutient une thèse contraire qui affirme que l’être humain se définit par la pensée, l’esprit ou encore l’entendement. C’est la pensée, qui elle est permanente, qui caractérise l’Homme, un être pensant. Tout le reste, tel l’aspect physique, est susceptible de changements et sont des attributs dont on peut se passer sans modifier la réalité de l’être. Selon moi, l’être humain parvient à se connaitre par son esprit et ses pensées. L’être humain se caractérise par la pensée. Les souvenirs, des éléments de la pensée, sculptent l’esprit de chaque individu et le définissent. La pensée et l’esprit sont les seules certitudes sur l’existence de l’être humain et sont sur ce qu’il doit se baser pour parvenir à se connaître.
Tout d’abord, la pensée est un attribut qui lui appartient, qui est constant, contrairement aux sens et à l’aspect physique qui sont factices et éphémères. C’est d’ailleurs l’esprit qui permet de remarquer les changements physiques et l’entendement qui conçoit que ce changement ne modifie point la nature de l’être. La pensée seule ne peut être détachée de l’être humain. En effet, l’Homme n’est point un assemblage de membres; il est plutôt un être pensant, c’est-à-dire un esprit, un entendement ou une raison. À chaque moment, l’humain est confronter à douter, concevoir, décider, affirmer, nier, imaginer et vouloir et c’est ainsi, à travers toutes ces pensées et ces réflexions, qu’il se définit et qu’il se démarque en tant qu’être unique. Par exemple, face à la même situation, chaque être humain, selon sa raison, comprendra, songera, jugera, raisonnera et réagira différemment. Cela confirme que c’est par la pensée que l’Homme peut être identifié, qu’il apprend à se connaître. De plus, les souvenirs, étant un exercice de la pensée et faisant partie de l’esprit, sont, ainsi, également une preuve que l’être humain parvient à se connaître par la pensée. Les souvenirs, entre d’autres mots, «ce qu’on garde en mémoire d’une expérience ou d’une image»[2], occupent une place importante dans la détermination de l’être humain. Se formant à partir du vécu, les souvenirs sont la référence historique des êtres humains[3], ils sont la preuve de l’existence des Hommes, de leurs consciences et de leurs esprits. Imaginons, par exemple, une situation qui engendre différentes émotions chez différentes personnes. Comment expliquer ceci? Est-ce les différentes couleurs de peau qui expliquent les différents sentiments ressentis? Est-ce le poids de chacun qui engendre les différentes émotions éprouvées? Bien sûr que non, il s’agit plutôt de l’interprétation, basée sur leurs souvenirs et fait par leur entendement, qui génère des réactions différentes. Il est aussi possible de démontrer que les souvenirs gouvernent notre esprit et que les pensées nous définissent par cet exemple : une même personne, confrontée à un même problème, réagira et percevra différemment cette difficulté lors de son enfance et à l’âge adulte. La raison est simple; ce n’est point parce que son corps a grandi que ses décisions changent, mais bien parce que ses expériences passées, c’est-à-dire ses souvenirs, guident cet être vers le meilleur. Les souvenirs sont le fondement de l’humain, c’est en se fiant à ceux-ci, qui, comme je le rappelle, font partie de notre esprit et sont une forme de pensée, que l’être humain construit ses idées, ses peurs, sa conception de la vie, ses rapports sociaux, son style de vie, ses talents, bref, qu’il peut se connaître et se distinguer. Malgré qu’il me soit évident de proposer que l’esprit définisse l’être humain, certaines personnes ne sont pas convaincues de la justesse de cette thèse.
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