LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Vérité Et Mensonge

Note de Recherches : Vérité Et Mensonge. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Mai 2014  •  1 623 Mots (7 Pages)  •  1 604 Vues

Page 1 sur 7

Aujourd'hui il est difficile de clairement qualifier la notion de mensonge de par les nombreux courants philosophiques étant en désaccord sur le sujet. Aussi plusieurs définitions sont disponibles, le mensonge par omission par exemple consistant a ne pas dire une vérité attendu selon saint Augustin, ou encore le mensonge selon Platon est l'intention de tromper. La définition accepté et usuelle aujourd'hui est la parole contraire à la pensé. Dans la notion de vérité, il est sous entendu la réalité, le fait avéré et officiellement admis. De fait il est légitime de problématiser en reformulant ainsi, la réalité peut elle faire parti du mensonge ou y est elle nécessairement exclue ? En premier temps il sera évoqué qu'a première vue le mensonge semble potentiellement compatible avec la notion de réalité de part les mensonges évoquant la réalité malgré eux et la notion du mensonge chez Platon qui en soi ne prend pas en compte la réalité. En second lieu, le fait que le mensonge ne peux être compatible avec la vérité si l'on se place dans certain contexte, comme le fait que la réalité est forcement déforme par un mensonge ne serait-ce que mentalement et enfin en troisième lieu le fait que la Vérité étant inconnu ou imperceptible totalement pour l'homme il légitime de considérer que le mensonge soit tolérer de par sa méconnaissance.

Dans divers situation, il peut arriver qu'un mensonge loupé révèle un fait exacte, prenons un exemple classique banal et quotidien, celui d'un jeune homme ayant des vues sur un autre garçon, et qui pour ne pas que sa meilleur amie s’intéresse amoureusement à ce garçon lui ment en lui disant que celui-ci est homosexuel, ce qui dans certain cas peut s’avérer exacte, bien qu'initialement l'intention était de trompé et de mentir, En substance il ne serait pas faux d'affirmer qu'une part de réalité est pressente dans le mensonge.

Si l'on s'en tien au sens stricte de la notion de mensonge selon Platon, le menteur doit connaître la vérité pour mentir, de ce fait la vérité est étroitement lier avec la notion de mensonge puisque il n'y a pas de mensonge sans connaissance de la vérité d'apres Platon, en outre pour qu'un menteur soit un menteur et non ignorant, partant du Principe platonicien expliqué dans le dialogue avec Hippias, il faut que le menteur ai connaissance du véritable pour pouvoir le déformer et dire le faux, sans connaissance du vrais, il n'y a pas de mensonge puisque rien a contredire volontairement. De fait la vérité, la réalité est nécessaire et fait parti intégrante du mensonge. En somme le mensonge contient nécessairement la vérité en son essence pour s'en détourner. Des lors le mensonge sans connaissance de la vérité n'est pas mensonge, puisque cette volonté de détournement du vrais est inexistante, d’après Platon il ne s'agit la que d’ignorance ou l'individu est moins libre qu'un véritable menteur, le véritable menteur étant capable de dire la vérité ou non, la vérité dans le cas present fait donc parti intégrante et nécessaire du mensonge. Mais n'est ce pas déformer la réalité intelligible de l'esprit que de dire le contraire de sa pensé ?

Partant du principe qu'une chose ne peut pas être elle même et son contraire, des lors ou il y à cette volonté de tromper il n'est pas possible de parler de vérité sur le même plan, cette réalité bien que nécessaire selon Platon, elle n'en est pas moins altéré, en l'occurrence la vérité ici n'est qu'un moyens intermédiaire précédent le mensonge qui est en suite détruit puisque déformé, avant le mensonge il y a vérité, mais non pas durant et après le mensonge cette vérité est détruite. Le mensonge n’étant que l'intention même de tromper il se place sur un plan diffèrent de la réalité, le mensonge est purement intelligible et si intention de tromper il y a, la vérité connu est déformé par la suite, par exemple si je sais qu'il va pleuvoir demain, cette pensé existe bien en substance dans mon esprit, pour mentir, je devrais allez a l'encontre de celle ci en évoquant le fait que demain il fera beau par exemple, des lors mon intention de tromper la personne naturellement n'entachera pas ma pensé puisque je la sais vrais, mais celle ci ne sera pas le résultat et la fin du mensonge, en outre la vérité est un outils qui va produire le mensonge, mais une fois ce mensonge évoqué, celui ci ne contiendra plus la vérité, mais uniquement sa négation ou sa méconnaissance, dans le cas présent la connaissance n'est pas indispensable en soit puisque l'action même du mensonge ne vise pas la vérité, en outre penser dire une aberration suffit amplement a détruire la vérité. Kant lui même évoque ce problème quant au fait qu'un mensonge est toujours incertain avec l'exemple de l'ami cacher pourchassé lequel ou l'on serait tenter de mentir pour le sauver tout en ne sachant pas ou celui ci est.

...

Télécharger au format  txt (9.7 Kb)   pdf (101.4 Kb)   docx (11.2 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com