Quel Besoin Avons Nous De Rechercher La vérité : Introduction
Mémoire : Quel Besoin Avons Nous De Rechercher La vérité : Introduction. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar boubou2306 • 12 Janvier 2013 • 363 Mots (2 Pages) • 1 538 Vues
•besoin : Ce qui est nécessaire à l'existence, à la conservation ou au développement d'un être vivant. En dehors des besoins strictement vitaux (boire, manger, dormir), on peut identifier chez l'homme des besoins spirituels et moraux (aimer, être aimé, être reconnu, etc.) dont semble dépendre son épanouissement.
•chercher : Essayer, se donner les moyens datteindre quelque chose. Action volontaire du sujet.
•vérité : La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours. Qualité d'une proposition en accord avec son objet. La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de mes énoncés à propos d'un donné matériel. On distinguera soigneusement la réalité qui concerne un objet (ce cahier, cette lampe sont réels) et la vérité qui est une valeur qui concerne un jugement. Ainsi le jugement : « ce cahier est vert » est un jugement vrai ou bien un jugement faux. La vérité ou la fausseté qualifient donc non l'objet lui-même mais la valeur de mon assertion. La philosophie, parce qu'elle recherche la vérité, pose le problème de ses conditions d'accès et des critères du jugement vrai.
Sujet classique, qui demande de bien s'organiser pour y répondre efficacement. Il ne faut tomber dans le piège de se dire qu'il y a plein de choses à dire et donc qu'il n'y a pas besoin de trop réfléchir. La vérité est envisagée comme possédant par elle-même une certaine force de conviction pouvant libérer. Elle est libératrice en ce sens au moins qu'elle libère l'esprit des erreurs, des préjugés et des opinions.
Mais la vérité ne peut s'exercer sans contrainte ? Il n'est pas en mon pouvoir de décider que la somme des angles de tout triangle est égale à deux droites. Cette vérité essentielle oblige, contraint l'esprit à donner son assentiment. Cependant en quoi cette contrainte peut-elle s'opposer à la libération de l'esprit ? Le vrai aliène-t-il la pensée ? N'est-ce-pas plutôt le faux qui, comme l'indique PLATON dans La République , (livre VII), qui entrave la liberté ?
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