Pourquoi devrions-nous nous méfier de nos certitudes ?
Dissertation : Pourquoi devrions-nous nous méfier de nos certitudes ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mallo1 • 23 Décembre 2012 • Dissertation • 314 Mots (2 Pages) • 1 684 Vues
PROBLÈME :
La certitude est la qualité de ce qui sûrement et fermement établi, donc ce en quoi on peut avoir confiance, où il n'y a pas de risque d'erreur. Il serait donc contradictoire de se méfier d'une certitude.
Mais la certitude traduit un sentiment subjectif concernant la vérité de nos idées. Or cette confiance est-elle fondée? L'expérience prouve que nous pouvons nous tromper ou perdre nos illusions. Nous ferions donc bien de nous méfier, car la certitude pourrait bien ne pas être un critère suffisant du vrai. A quoi reconnaissons-nous la vérité? La méfiance semble donc à la fois illogique et indispensable : il y a un problème.
Mais pourquoi devrions-nous nous méfier de nos certitudes? Parce qu'elles pourraient contenir des erreurs, et que personne de veut être dans l'erreur? Ou bien parce que le fait même d'être certain comporte un risque, par exemple celui de ne plus se remettre en question et de se fermer à toute critique?
Il faudrait également se demander si toutes les formes de méfiance se valent ici. On peut avoir de bonnes raisons, ou non de se méfier.
Donc au fond on peut formuler le problème de la façon suivante : sachant que la certitude peut se comprendre soit de façon objective, soit de façon subjective, y a-t-il des manières fiables d'estimer la vérité de nos pensées? Ne devrions-nous pas envisager l’existence de degrés de certitudes ?
PLAN :
I) En apparence, nous ne devons pas nous méfier de nos certitudes.
a) Nos certitudes correspondent en effet aux principes mathématiques qui sont la référence de base de tous les raisonnements scientifiques.
b) La confiance dans la véracité des paroles d'autrui est une base de la vie sociale.
c) Nous devons avoir confiance dans la lucidité de notre rapport au monde, sans quoi nous sombrons dans la folie.
II) D'un côté, mieux vaut se méfier de nos certitudes, si nous cherchons la liberté.
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