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La différence entre l'Homme et l'animal

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Par   •  27 Novembre 2017  •  Analyse sectorielle  •  2 541 Mots (11 Pages)  •  1 159 Vues

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différencie l'Homme des animaux et nous permet d'avoir connaissance de nos états, de nos actes et de nos valeurs morales, nous permet de nous sentir exister, d'être présent à nous même. Ainsi, on a l'idée sur nous même d'une identité qui nous est propre à chacun. Cependant, la conscience étant la seule constitutive de notreidentité, sommes nous réellement objectifs sur nous même? Faut-il se méfier de sa conscience? Sommes nous réellement ce que nous avons conscience d'être? Pouvons nous voir clair en nous même? Ainsi, on peut tout d'abord dire que d'une part la conscience ne peut pas nous tromper puis que la conscience que j'ai d'exister peut être remise en doute et enfin

La notion de conscience est utilisée aussi bien d’un point de vue moral que d’un point de vue psychologique, et dans les deux acceptations, elle désigne l’apport à un sujet d’une connaissance efficace, soit de son état intérieur, soit de son devoir. Sans aller jusqu’à la qualifier, comme le fait Rousseau, d’ « instinct divin », la conscience morale paraît fiable, pour peu que le devoir soit compris comme obéissance à la loi universelle qu’elle nous révèle : comment pourrait-on être trompé » en adhérant à l’universalité ? [Problématique] En revanche, la conscience psychologique nous propose une version de faits, intérieurs externes, qui se révèle, dès que l’on évoque l’existence d’un inconscient dynamique, nécessairement trompeuse. De surcroît, son rôle a été contesté par un certain nombre de penseurs, qui la soupçonnent de nous aliéner, alors que les classiques y trouvaient ne source de vérité.Mlle PEREZ-GARINO Cours de philosophie Lycée des Iscles –Manosque 2008-2009

[I/ Quels sont les espoirs classiquement fondés sur la conscience ?]

[A. Elle est l’espace de l’intimité]

La notion de conscience résulte d’une longue élaboration, qui va de pair avec celle de

sujet psychologique. S’il n’est pas nécessaire d’en retracer toutes les étapes pour comprendre ce qu’elle a pu promettre en fait de connaissance directe de soi, on peut au moins signaler, d’une part, sa relation avec la notion d’agent responsable (qui n’apparaît pas avant le droit romain), d’autre part sa liaison avec la diffusion du christianisme.

Parce que la religion chrétienne enseigne que Dieu s’adresse à tous les hommes, il est nécessaire de concevoir en chacun de ceux-ci l’existence d’un espace susceptible d’accueillir la parole divine ; la subjectivité tient alors sa réalité, non de son opposition à un univers objectifs, mais de sa relation avec Dieu et avec la vérité de Sa parole. C’est pourquoi saint Augustin peut affirmer que Dieu est bien intimior intimo meo (« le plus intime de mon intimité ») : il est la source d’où peut irradier toute vérité intérieure.

[B. Elle est saisie des états intérieurs aussi bien que des faits extérieurs]

Par son étymologie, la conscience ainsi repérée est « connaissance simultanée ». Sa nature immédiatement réflexive invite à concevoir qu’elle est capable de m’apporter la connaissance directe de tout fait mental, aussi bien que la saisie de toute information provenant de l’extérieur : l’un comme l’autre peut être redoublé dans une « prise de conscience » qui me certifie son existence. Dès lors, je suis capable de repérer tous les évènements psychiques qui me constituent, ainsi que le retentissement, en moi, de ce qui survient dans mon univers. Une telle prise de conscience n’est pas neutre ou sans effet : elle doit m’assurer le contrôle de moi-même et de mes réactions face à ce qui se présente. L’idéal peut alors consister à devenir « maître de soi comme de l’univers », même si l’on n’est pas empereur : c’est en se connaissant intimement de mieux en mieux que l’on doit pouvoir maîtriser ses réactions, ou exercer sa volonté comme il convient.

[C. La connaissance de soi constitue le sujet]

Parce que toute prise de conscience renvoie à la permanence d’un « je » la conscience apparaît comme constante, et unifiée à travers tos les changements qu’elle est capable de vivre. Il devient alors possible d’analyser ce « je », soit à un moment donné, grâce à un travail d’introspection, soit à travers son histoire, par la rédaction d’un journal intime qui en relève l’évolution.

Dans ses critiques de l’introspection, Auguste Comte a pourtant affirmé, outre qu’elle était plutôt une « rétrospection » dans la mesure où elle se produit toujours avec un certain délai par rapport à l’évènement qu’elle prétend saisir, que ce que la conscience découvre est nécessairement teinté par la subjectivité qui s’y adonne : comment, dès lors, une conscience constituée pourrait-elle en quelque sorte se détacher de ce qu’elle est pour se livrer à elle-même une connaissance neutre ?

Exemple de dissertation rédigée : la conscience peut-elle nous tromper ? 3

Mlle PEREZ-GARINO Cours de philosophie Lycée des Iscles –Manosque 2008-2009

[II/ La découverte de l’inconscient rend la conscience impuissante]

[A. L’appareil psychique peut-il être limité à la conscience ?]

Freud souligne que, classiquement, on admet que tout phénomène psychique est par

définition conscient, alors que de très nombreux phénomènes psychiques existent sans qu’ils soient appréhendés par la conscience : nous avons, par exemple, des sensations dont nous ne prenons pas conscience parce qu’elles n’entrent pas dans ce qui attire notre attention.

Il nous arrive très souvent de prendre conscience d’idées ou de représentations en nos sans que nous en repérions l’origine. Et même lorsque nous croyons leur découvrir une cause lointaine, il resterait encore à comprendre pourquoi le phénomène a eu un tel rôle : lorsque Descartes, pour « expliquer » son attirance por les « personnes loches », fait intervenir son amour enfantin pour une petite fille qui louchait, il ne rend pas compte de ce qui a déterminé l’inscription de cette particularité dans son affectivité.

De plus, ce dont nous prenons conscience peut être franchement trompeur : nous pouvons croire aimer quelqu’un alors qu’en réalité nous le détestons (mais sans vouloir le reconnaître – ce qui suppose que quelque chose interdit cette reconnaissance).

[B. La conscience elle-même perd son rôle central]

Si

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