Commentaire composé sur le Fragment 168 "divertissement " des Pensées de Pascal
Commentaire de texte : Commentaire composé sur le Fragment 168 "divertissement " des Pensées de Pascal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 29 Novembre 2012 • Commentaire de texte • 323 Mots (2 Pages) • 2 407 Vues
Description du commentaire composé
Commentaire composé sur le fragment 168 "Divertissement" des Pensées de Pascal. Cette analyse du fragment 168 "Divertissement" des Pensées de Pascal.
Sommaire du commentaire composé: Divertissement (Fragment 168) - Pensées
Le raisonnement rigoureux de Pascal
L'observation
La découverte
L'exemple : troisième mouvement
La conclusion
L'analyse du divertissement s'inscrit dans une conception d'un homme faible et misérable
Extrait du commentaire composé
L'extrait étudié des "Pensées" de Pascal est le fragment 168, celui-ci s'attache au divertissement, c'est-à-dire à la capacité de l'homme à se détourner de l'essentiel, à s'adapter pour mieux remplir le vide de son existence. C'est à travers une démonstration rigoureuse que Pascal s'attache à révéler la faiblesse de l'être humain.
On peut se demander quelle conception du bonheur Pascal développe dans cet extrait ? Nous examinerons tout d'abord le raisonnement rigoureux que tient Pascal sur ce qui concerne le divertissement puis analyserons le divertissement.
Texte étudié : Divertissement de Pascal (Pensées)
Quand je m'y suis mis quelquefois à considérer les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s'exposent dans la Cour, dans la guerre, d'où naissent tant de querelles, de passions, d'entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j'ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre.
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Quelque condition qu'on se figure, où l'on assemble tous les biens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du monde. Et cependant, qu'on s'en imagine [un] accompagné de toutes les satisfactions qui peuvent le toucher. S'il est sans divertissement et qu'on le laisse considérer et faire réflexion sur ce qu'il est, cette félicité languissante ne le soutiendra point. Il tombera par nécessité dans les vues qui le menacent des révoltes qui peuvent arriver et enfin de la mort et des maladies, qui sont inévitables. de sorte qu'il est sans ce qu'on appelle divertissement, le voilà malheureux et plus malheureux que le moindre de ses sujets qui joue et qui se divertit.
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