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Blaise Pascal, M. De Sacy

Commentaire de texte : Blaise Pascal, M. De Sacy. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Janvier 2018  •  Commentaire de texte  •  886 Mots (4 Pages)  •  847 Vues

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Philosophie

Commentaire de document : Blaise Pascal, entretien avec M. De Sacy sur la lecture d'Epictète et de Montaigne

Dans ce texte, Pascal veut montrer à Mr de Saci comment parvenir à la connaissance à travers deux doctrinses : le stoïcisme et le scepticisme. Le stoïcisme repose sur l'acceptation de ce qui ne dépend pas de nous, il est basé sur la tempérance et le détachement. Quant au Scepticisme, c'est une doctrine selon laquelle la pensée humaine ne peut déterminer la vérité avec certitude, c'est donc à l'homme de choisir lui même ses conditions d'existence. Montaigne a selon Pascal mieux compris qu’Epictète la condition humaine car il a le sens de la fragilité de l’homme. Nous pouvons d'ailleurs diviser ce texte en trois parties : de première ligne à la ligne 10 où il montre à quoi sert ces philosophies, de la ligne 11 à la ligne 17 où il évoque tout de même leurs dangers, puis de la 17e ligne à la dernière où il donne la solution à ce problème.

Tout d'abord, Pascal prend Epictète pour expliquer l'idée du stoïcisme et Montainge pour le scepticisme. Il donne ensuite les points positifs des deux doctrines. L'un combat le vice de l'autre : "Je trouve dans Epictète un art incomparable pour troubler le repos de ceux qui le cherchent dans les choses exterieures" dit il en parlant de la doctrine Sceptique "et pour les forcer à reconnaitre qu'ils sont de véritables esclaves et de misérables aveugles ; qu'il est impossible qu'ils trouvent autre chose que l'erreur et la douleur qu'ils fuient , s'ils ne se donnent sans réserve à un dieu seul.", le stoïcisme montre le fait que l'homme n'est pas aussi libre qu'il le pense tandis que le scepticisme est là pour montrer aux stoïques que leur vision du monde est peu constructive et qu'elle est fataliste : "Montaigne est incomparable pour confondre l'orgeuil de ceux qui, hors la foi, se piquent d'une véritable justice : pour désabuser ceux qui s'attachent à leurs opinions, et qui croient trouver dans les sciences des vérités inébranlables". Quand Pascal dit qu' "Il est difficile, quand on fait bon usage de ses principes, d'être tenté de trouver des répugnances dans les mystères", il veut montrer l'indifférence des sceptiques face aux mystères de ce monde, ils ne se posent pas de questions.

Mais celles ci poussent d'autre part au vice : "Car l'esprit en est si battu qu'il est bien éloigné de vouloir juger si l'Incarnation ou le mystère de l'Eucharistie sont possibles ; ce que les hommes du commun n'agitent que trop souvent", c'est-à-dire que les hommes qui ont reçu cette doctrine ne cherchent plus à évaluer la vérité ou non de la religion (Incarnation, Eucharistie) puisqu'ils savent qu'ils ne trouveront jamais la vérité, ces doctrines ne font ainsi pas obstacle à la foi puisque personne ne cherchera à les contredire. Malgré tout, celà pousse l'homme à la paresse et à la lacheté puisqu'il ne remettra plus rien en question pour s'éviter des reflexions inutiles ou une vérité déplaisante.

"Mais,

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