Éthique et société contemporaine
Dissertation : Éthique et société contemporaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar slimsnroses • 4 Avril 2016 • Dissertation • 660 Mots (3 Pages) • 1 918 Vues
Slim Belaid
Éthique et société contemporaine
340-MNA-03
Première dissertation : Le droit de punir
Travail à remettre à
M. Charles-Émile Marcotte
Collège Teccart
Le 29 Février 2016
L’utilitarisme est un système de moral et d'éthique qui, faute de pouvoir définir d’une manière objective ce que sont le bien et le mal, se propose d'en faire abstraction en établissant « l'utile » comme principe premier de l’action. Dans ce sens, John Stuart Mill, philosophe de mérite, a marqué son époque à travers sa pensée « l’utilitarisme » qui est fondée sur le plus grand bonheur possible pour le plus grand nombre. John Stuart Mill dit qu'il serait injuste de « punir quelqu'un pour servir d'exemple aux autres », mais que la punition n'est juste que si elle est infligée pour le bien de celui qui la subit. Dans cette dissertation, premièrement, nous allons expliquer comment la punition de quelqu’un sert comme un exemple pour les autres. Deuxièmement, prouver le contraire de cette idée. Enfin, voir comment « la punition n’est juste que si elle est infligée pour le bien de celui qui la subit ».
La punition est considérée par les autorités comme un moyen dissuasif. D'abord, l’État impose une sévérité des lois allant jusqu'à la peine capitale. Cette sévérité judiciaire va faire peur à toute personne qui va contre la morale, car la punition peut prévenir les méfaits des autres. Nous pouvons donner l’exemple des criminels qui sont emprisonnés en fonction de la gravité de leurs crimes. En effet, cette application de la loi sera présentée comme un avertissement pour toute personne qui fera les mêmes types de crime. Ensuite, la punition peut être considérée comme un facteur de réhabilitation de la victime et de ses proches. Cette facette de punition permet de soulager les proches de la victime et même, l’État qui aura accompli un devoir d'égalité entre ses citoyens, cela est présenté comme un signe et la propagation du principe de l’égalité. En bref, la punition peut aider à faire peur aux autres et réhabiliter les familles des victimes.
Aussi, la punition doit être aperçue comme une récompense pour le fautif, sachant que l'homme est doté d'une capacité de jugement interne, et qu’il est avant tout son premier contrôleur de soi, c’est la sanction intérieure. De plus, nous n’avions pas d’obligation morale envers nous-même. Pour cela, avant tout jugement, la justice doit d'abord être en mesure de démontrer que le comportement d'un individu qui a causé des dommages directs ou indirects à un ou plusieurs individus avant de pouvoir songer à punir. Si c’est le cas, le fautif se remet en cause en assumant physiquement et moralement les sanctions de son crime. Le coupable apprend de ces erreurs et peut être capable d'améliorer sa vie. Notons par exemple que certains États sont plus durs en sanction, mais malheureusement certains délinquants récidivent. Par conséquent, nous pouvons dire que le fautif doit lui-même accepter sa sanction afin de pouvoir corriger son propre comportement pour faire avancer la société. En somme, la punition est pour s’auto corriger et pour la tranquillité de sa propre conscience, afin de mieux continuer ou encore d’améliorer sa vie.
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