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Corpus de documents Peine de mort

Étude de cas : Corpus de documents Peine de mort. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Mai 2021  •  Étude de cas  •  1 210 Mots (5 Pages)  •  700 Vues

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        1-Chacun des textes abordent de manières différentes un même sujet:La peine de mort.Dans le premier texte,un poème appelé  L’échafaud  écrit par Victor Hugo,nous relevons dès la deuxième ligne une référence à l’allégorie de la Mort.Cette dernière est le plus souvent représenté sous la forme d’un squelette habillé de noir et muni d'une faux (ou faulx).Nous apprenons dès le début le sujet du poème,si le titre explicite ne nous avais pas déjà mis sur la voie.Ce passage est une comparaison, puisqu’on compare l’échafaud à cette faux.Le second paragraphe commence avec une bien sombre personnification de la peine de mort :  « Et la peine de mort, remmenant ses valets ».Celle ci donne l’impression d’être une réel personne, une vielle connaissance à qui tous le monde donne sa confiance, coordonnant ses  « valets »,ceux qui lui servent de mains pour accomplir sa funeste tâche.Une nouvelle référence au sang du condamné (l.15) nous rappelle une première faite ligne 9 : »Qu’une petite tâche imperceptible et rouge ».Tout au long de ce poème nous retrouvons le champs lexical de la mort et la peine capitale : « faulx » (l.2),  « couperet » (l.7)[référence au tranchant de la lame ayant tué le condamné],  « bourreau » (l.10) , « peine de mort » (l.11), « sang » (l.15),  « échafaud » (l.22), « fantômes » (l.24), «funèbre » (l.29), « glas » (l.31),  « hache » (l.41)...La lame ayant servi lors de l’exécution évolue tous au long du texte.Au début elle est décrit comme  « étincelant »(l.1), « Luisant » (l.2).Mais plus les alexandrins se déroulent,plus cette description se fait sombre.Lorsque le crépuscule arriva, l’échafaud devient dans l’obscurité «hideux » (l.29),  «  forme épouvantable et sombre » (l.33).Victor Hugo montre de cette façon ce qu’on pourrait qualifier du vrai visage de la peine de mort:Beau et efficace si on ne prête pas attention aux côtés sombre,funeste et inhumain de cette pratique.

        Dans l’extrait de La Peste écrit par Albert Camus,on ne se penche pas tant sur l’acte en lui même que sur le condamné.Une description de ce dernier est présente.Nous remarquerons que l’auteur lui rends l’humanité que les noms « Le Condamné » ou « L’Inculpé » lui on pris .Il est décris comme petit et pauvre, ce qui le rends fragile à nos yeux.La métaphore du « hibou effarouché » (l.20) contribue à cet effet.A contrario,le père de Tarrou perds lui toute son humanité lors de sa description :  « ni bonhomme ni affectueux ».Il perds même la qualité « affectueux » aux yeux de son fils.La sordide comparaison de ses mots à des serpents que l’on trouve lignes 35 et 36 donne l’impression que Tarrou n’entendra plus jamais les phrases de son père de la même manière.Dans cette confidence,Tarrou nous humanise un condamné et nous déshumanise la justice,inversant dans un sens l’ordre naturel des choses.

        En 1981,Robert Badinter prononcera un discours historique en faveur de l’abolition de la peine de mort.Ce texte est divisé en trois parties majeures.Durant la première qui s’étend de la ligne 1 à la ligne 20, nous comprenons que l’on cherche à dévaloriser le point de vue des partisans de la peine de mort.Il va d’abord présenter les abolitionnistes comme une « communauté » respectueuse de l’opinion,quoique radicale, des partisans qui eux ne leur rendent pas la moins du monde ce respect.Le champs lexical utilisé dans la suite est particulièrement violent puisque la malheureuse souffrance des victimes ne serait pas la vrai raison de ces condamnations. Cette dernière serait plutôt l’angoisse et la passion malsaine des foules pour les crimes et cela s’apparente plus au « sacrifice expiatoire » (l.15) qu’à une réelle justice.Dans une deuxième partie Badinter se met à la place des principaux intéressés dans cette affaire:c’est à dire les victimes,les criminels et leurs entourages.Une anaphore appuie ses propos : »Malheur de la victime elle-même et,au-delà ,malheur de ses parents et de ses proches.Malheur aussi au des parents du criminel.Malheur enfin,bien souvent, de l’assassin » (l.24 à 27).Les crimes y sont présentés comme une calamité pour tous les acteurs que nous avons précédemment cités.La dernière partie commençant à la ligne 30 et s’achevant en même temps que le discours donne le choix.En premier lieu Robert Badinter présente la justice française de l’époque comme une justice sanguinaire, qui punit le crime par le crime. Néanmoins une lueur d’espoir transparaît par la suite avec l’annonce d’un vote qui pourrait changer la donne.En présentant le système de peine de mort sous son jour le plus sanglant-et le plus réaliste-,le garde des Sceaux fait prendre conscience de ce qu’elle est « réellement ».

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