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Commentaire littéraire VH Le dernier jour d'un condamné

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Par   •  28 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  972 Mots (4 Pages)  •  1 144 Vues

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Commentaire littéraire

Victor Hugo (1802-1884) était poète, romancier, dramaturge et homme politique français du XIXème siècle. L'extrait que nous allons étudier proviens du livre " Le dernier jours d'un condamné" de Victor Hugo, publié en 1829. Cet œuvre appartient à un nouveau courant littéraire du romantisme qui se développe au XIXème siècle dont Victor Hugo use le procédé du monologue intérieur. Pendant tout le récit, l'auteur nous fait adopter le point de vue du personnage, un condamné à mort, nous sommes invités à se mettre dans sa peau et ressentir ses angoisses. Le roman dénonce la peine de mort. Le passage se passe au tribunal, au début du livre, qui procède l'annonce du verdict du condamné.

Dans un premier temps, nous allons étudier le décor surprenant du tribunal et de ce que l'entoure. Puis, le comportement inattendu des hommes de loi, impassibles et indifférents. Troisièmement, le condamné qui ne prévoit pas la peine de mort.

Au tribunal, nous pouvons constater un décor printanier. Par la "fenêtre […] toute grande ouverte" (L.15) le condamné entendait "rire […] des marchandes de fleurs" (L.15-16) ce que montre la gaité qu'entoure le tribunal. Il aperçoit aussi "une jolie petite plante jaune […] jouait avec le vent" (L.16-17), elle s'amuse sous la sensation du vent. Normalement, nous ne repérons pas ses éléments dans un tribunal, cela manifeste le désir de liberté du personnage. Ainsi, l'esthétique se forme à partir des figures géométriques : "figure", "losanges"," rayon "et "prisme" (L.3-6). Ces figures rendent un lieu habituellement horrible et angoissant, beau et harmonique. Continuons par la lumière, la comparaison " la salle était claire comme une noce" (L.2-3), comparé le tribunal à un mariage, un moment gai, nous ne nous attendons pas qu'un tribunal soit comparé à cela. De même, l'anaphore "tantôt" (L.4), nous indique que la lumière envahi le tribunal. Le champ lexical de la lumière est aussi présent : "rayons de soleil", "lumineuse", "éclatants "et "primes de poussière d'or" (L.3-6). C'est un champ lexical étrange pour décrire un tribunal. Nous nous déparons face à la beauté, dans un tribunal qui choisit les sentences des personnes. Nous espérons que cet endroit soit sombre, oppressant et torturant mais c’est le contraire.

Deuxièmement, nous nous apercevons tout de suite l'indifférence des hommes de loi face au condamné. Pendant son jugement, plusieurs hommes importants sont présents. Le jeune assesseur est décrit "presque gaiment" (L.9) en séduisant une jolie dame, ce que ne démontre pas un comportement adéquat dans cette scène qui va décider l’avenir d’une personne. Les jurés "paraissaient blêmes et abattus" (L.11) et aussi "Quelques-uns bâillaient" (L.12), l'imparfait décrit l'état des jurés, cela renvoie à l'ennui et le désintérêt, qui pensent qu’à rentrer chez eux, ils ne sont pas intéressés au condamné. De façon similaire se comportent les juges, dont le champ lexical qui leur sont employé est celui de la joie : "satisfait" et "joie" (L.7) qui renforce encore

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