Valeurs associées aux buts épistémiques de la pratique scientifique
Lettre type : Valeurs associées aux buts épistémiques de la pratique scientifique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar famka007 • 6 Février 2014 • Lettre type • 2 083 Mots (9 Pages) • 748 Vues
1) Valeurs reliées aux buts épistémiques de la pratique scientifique.
4.03.01. « L'ingénieur doit, dans la mesure de ses possibilités, aider au développement de sa profession par l'échange de ses connaissances et de son expérience avec ses confrères et les étudiants, et par sa participation, à titre de professeur ou de maître de stage, aux cours de formation continue et aux stages de perfectionnement. »
2.05. « L'ingénieur doit favoriser les mesures d'éducation et d'information dans le domaine où il exerce. »
En premier lieu, définissons le but principal épistémique de la pratique scientifique. Il s’agit d’ « accroître le savoir que possèdent collectivement les humains afin de mener aux progrès de l’humanité ».
En se basant sur les notes de cours, on remarque qu’il existe six buts épistémiques dont :
1. Description adéquate de la nature
2. Développement des théories et des hypothèses qui expliquent les phénomènes observés
3. Formulation des prédictions fiables
4. Elimination des erreurs et des biais
5. Enseignement de la science à la prochaine génération de scientifiques
6. Information au public à propos des idées/faits scientifiques.
En prenant compte des buts épistémiques et des articles 4.03.01 et 2.05, il apparait un lien entre les deux. En effet, l’ingénieur doit contribuer à l'avancement de sa profession par l’échange de ses connaissances et de son expérience. Le fait d’échanger ses connaissances avec les étudiants revient à enseigner la science à la prochaine génération de scientifiques. Ceci est exactement ce que stipule le 5ème but épistémique. Aussi, le fait de partager son expérience avec ses confrères, permet d’informer les autres ingénieurs sur de nouvelles idées/faits scientifiques. Par exemple, si un ingénieur remarque que l’utilisation du sel dans le béton détériore sa ténacité, il serait important que l’ingénieur divulgue cette information à ses confrères, au nom du progrès de l’humanité (but général).
2) Anticipation des conséquences et éthique conséquentialiste.
Il est important de comprendre que l’idée d’être moral consiste à faire le moins de mal et le plus de bien possible. Par conséquent, pour y parvenir, le conséquentialisme affirme qu’il faut faire une sorte de bilan général des bonnes et mauvaises conséquences.
On retrouve dans le code déontologique des ingénieurs, des articles qui permettent de guider/limiter l’ingénieur vers une approche qui aura pour but d’engendrer de meilleures conséquences. En d’autres termes, ces lois permettent d’anticiper et de minimiser les pires conséquences qui pourraient survenir.
Les codes déontologiques suivants affirment ce concept de minimisation de conséquences et de maximisation du bien.
« 3.01.01. Avant d'accepter un mandat, l'ingénieur doit tenir compte des limites de ses connaissances et de ses aptitudes ainsi que des moyens dont il peut disposer pour l'exécuter »
« 3.02.02. L'ingénieur doit éviter toute fausse représentation concernant sa compétence ou l'efficacité de ses propres services et de ceux généralement assurés par les membres de sa profession »
En effet, de nos jours, plusieurs ingénieurs se précipitent souvent pour signer ou accepter un mandat. Ils ne prennent donc pas assez de recul pour évaluer leur compétence vis-à-vis de la tâche à effectuer. Aussi, la plupart d’entre eux falsifie certains aspects concernant leurs compétences. Il est important de noter que l’ingénieur qui possède peu ou pas de connaissances en matière d’ingénierie peut entraîner d’énormes impacts dans la vie d’autrui. De nombreux exemples peuvent être cité tels que les accidents causés suite à l’effondrement d’un pont ou encore des conséquences économiques comme l’effondrement d’un immeuble. C’est ce que l’on appelle « les conséquences dû à l’incompétence ».
Pour cette même théorie, nous pouvons analyser les deux codes déontologiques suivant:
2.04. « L'ingénieur ne doit exprimer son avis sur des questions ayant trait à l'ingénierie, que si cet avis est basé sur des connaissances suffisantes et sur d'honnêtes convictions. »
3.02.04. « L'ingénieur doit s'abstenir d'exprimer des avis ou de donner des conseils contradictoires ou incomplets et de présenter ou utiliser des plans, devis et autres documents qu'il sait ambigus ou qui ne sont pas suffisamment explicites. »
Imaginons des ingénieurs qui proposent des avis basés sur des connaissances insuffisantes ou encore qui utilisent certains documents non ou peu explicites. Ceci impliquerait alors un risque d’erreurs plus élevé (conséquence négative). Encore ici, on remarque qu’à l’aide de ces deux codes déontologiques, on guide/limite l’ingénieur vers une approche qui résultera de meilleures conséquences.
Prenons un autre exemple. Une personne souhaite bâtir un immeuble de douze étages. L’ingénieur, ayant peu de connaissances en mécanique des sols, estime que l’on peut le construire. (Code 2.04). Lors de la construction, il remarque que les plans présentent une ambiguïté au niveau des installations de fer à béton (code 3.02.04). Il décide tout de même de poursuivre la construction. Six mois plus tard, l’immeuble s’écroule. Ceci s’explique clairement par le non-respect de l’ingénieur vis-à-vis du code déontologique.
En guise de conclusion, on peut dire que les codes cités ci-dessus permettent d’anticiper voire même d’éradiquer les conséquences graves qui peuvent arriver.
3) Autonomie du client et éthique déontologiste :
« 3.01.04. L'ingénieur doit reconnaître en tout temps le droit du client de consulter un autre ingénieur et, dans ce cas, il doit apporter sa collaboration à ce dernier »
L’autonomie des clients englobe le droit à l’information nécessaire et la liberté de consulter
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