Théorie de Hobbes sur la conception de l’être humain

Dans ce court texte nous verrons la théorie de Hobbes sur la conception de l’être humain et tenterai de vous expliquer pour quelle raison je penche de son côté en ce qui concerne la nature humaine, celle basée sur la liberté totale de l’homme.

Une des thèses les plus importantes de Hobbes c’est la nature de l’être humain. Pour lui, l’être humain est naturellement violent et non naturellement social, car si c’était le cas, on le serait avec tout le monde. L’être humain est prêt à tout pour survivre, se protéger, selon Hobbes « L’homme est un loup pour l’homme ».

Pour lui, les êtres humains, à l’état de nature, ont une grande liberté, il n’y a pas de lois, pas de société, chacun pour soi car on a tous un même but, survivre et tous les moyens sont bons pour y arriver.

Mais les hommes ont peur de mourir et recherchent donc la sécurité. C’est d’ailleurs la cause qui a forcé les hommes à se socialiser et à vivre ensemble pour retrouver la sécurité et la paix.

Ce qui m’a fait pencher du côté de la théorie de Hobbes, c’est qu’elle est encore actuelle dans la société d’aujourd’hui. On peut se demander si nous ne sommes pas entrain de faire un retour vers l’état de nature chez l’homme. Chacun pour soi et tout est permis pour survivre. L’homme est de plus en plus individualiste et ne pense qu’à lui, son bonheur et il est prêt à tout faire pour y arriver, l’instinct de survie.

On défie de plus en plus les lois, le plus fort domine, on a qu’à penser à l’intimidation dans les établissements scolaires, n’importe qui se permet de faire n’importe quoi, le stress et la crainte sont présents. Serions-nous en train de revenir à un état de nature où « l’homme est un loup pour l’homme ».

Heureusement, Hobbes nous a laissé une théorie que nous pouvons encore appliquer aujourd’hui. Tout comme lui, je ne crois pas à la supériorité de certains hommes, nous naissons tous égaux, mais pour vivre en paix, il va falloir se conformer à la société, abandonner l’état de nature, qui ne mène qu’à la guerre et vivre en groupe.

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