Synthèse génération
Commentaire d'oeuvre : Synthèse génération. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chevron.elise • 21 Avril 2015 • Commentaire d'oeuvre • 538 Mots (3 Pages) • 756 Vues
L’expression « lien intergénérationnel » est aujourd’hui fort utilisé comme si elle correspondait à des normes ou à des pratiques clairement définies. Pourtant, selon l’objet de l’étude dans laquelle elle est employée, le sens peut être fort différent : il est possible de considérer les générations familiales (les générations dans une même lignée, au sein d’une relation de parenté); les générations sociales (les générations par âges : les jeunes, les personnes âgées…); les générations historiques (les personnes ayant connu la Seconde Guerre mondiale…); et les générations statutaires (les parents, les grands-parents…). Le seul point commun, finalement, est que le lien intergénérationnel met en contact, généralement, des personnes d’âges différents. Or, selon ce type de lien, familial, social ou professionnel, la relation de transmission revêt elle aussi des formes très diverses. Est-il possible de concevoir les liens intergénérationels sur le mode d’une filiation libre et assumée? Nous étudions dans un premier temps « les liens compliqués entre les générations » puis dans un deuxième temps « les liens fondamentaux entre les générations »
L’extrait des Misérables de Victor Hugo (Document 4), mesure le conflit entre les générations qui interfère dans la filiation des liens compliqué chez les parents. L’identité qui est imposé à Marius par son grand père ne passe pas de génération en génération, mais saute une génération. Le grand-père renie son fils Bonapartiste car il n’ont pas les mêmes idées politique que lui. Christine Castelain-Meunier, Nicolas Jonas et Philippe Geluck s’accordent à montrer dans leurs oeuvres que l’individu risque de voir son identité imposé et modelé par la cellule familiale dans laquelle il appartient. Dans cette même perceptive, Christine Castelain-Meunier (Document 1) analyse à travers son essai le procéssus biologique psychologique à travers lequel les parents veulent conformer l’enfant à leurs désirs. On observe alors des rapports de compétition ou de rivalité entre les parents et les enfants. L’enfant est l’objet de nombreuse « projections ». Les parents luttent contre le « jeunisme » ambiant qui les dévalorisent. On constate une ambivalence du bébé, symbole positif ou négatif pour les parents qui se rendent compte du temps passé.
Cependant, le conflit entre les génération créer également des liens compliqués chez les enfants. Dans l’essai de Christine Castelain-Meunier (Document 1), on observe que les faire part de naissance actuels montrent une confusion dans la place des générations: chacun veut appartenir à la même place. Le dessin de Philippe Geluck (Document 2) propose lui une critique radicale de la filiation. Le dessin satirique dont tout les membres de la famille se ressemble, visage identiques quel que soit l’âge et la génération, nous exprime la difficulté de trouver son identité. Comment éviter la copie conforme? En représentant une famille clonée à partir de la même identité, des parents jusqu’au poisson rouge, le dessinateur dénonce la similitude. On se retrouve au final sans identité. Alors que Nicolas Jonas (Document 3) rappelle le risque d’une identité familiale qui enferme à l’aide de son essai. La famille peut être aliénante et imposer des rôles ou devoirs aux enfants. L’individualisme
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