Synthèse de documents: Comment l’imagination peut-elle rimer avec la réalité, l’évolution ?

SYNTHÈSE DE DOCUMENTS

Le dossier proposé aborde le thème de l’imagination. Il comporte trois documents. Le premier document est un extrait du livre de Umberto Eco, intitulé Pastiches et postiches, paru en 1996, et portant sur une leçon de vie d’un père à son fils. Le deuxième document est également un extrait du livre Psychanalyse des contes de fées de Robert Laffont, en 1976, portant cette fois-ci sur le rôle du rêve et des contes de fées sur notre évolution. Le troisième document est une photo de Willy Ronis, nommée Les Petits Napolitains, dans laquelle des enfants sont en train de jouer.

Comment l’imagination peut-elle rimer avec la réalité, l’évolution ?

Le dossier aborde tout d’abord le rôle de l’imagination l’évolution d’un être humain. De plus, les auteurs analysent l’impact du rêve sur notre conscience.

Il existe plusieurs types de rêves. Ceux de notre enfance sont les plus importants. Il ne faut pas gâcher ces rêves car ils auront un impact important sur notre réalité.

Comme l’a expliqué Umberto Eco dans son livre, il vaut mieux s’amuser avec un objet qui inspire l’imagination plutôt qu’avec un jouet tout prêt qui va tout faire tout seul, sans agir autour de ce jouet. Il est possible d’observer sur la photo de Willy Ronis que les 6 enfants parviennent à s’amuser sans l’aide d’un objet quelconque, seule l’imagination joue un rôle important. Les idées de Willy Ronis et d’Umberto Eco se rejoignent donc.

Mais d’ou provient cette imagination ? D’après Robert Laffont, cette imagination provient des contes de fées, dictées par nos aînés dès notre plus jeune âge, ces derniers nous donnant une image qui peut être incorporée à nos rêves éveillés (rêve conscient, différent du rêve nocturne), et peut nous aider à orienter notre vie.

De plus, Umberto Eco nous fait comprendre que dès le plus jeune âge, nous sommes plongés dans des « jeux » d’adultes, puisque notre imagination nous pousse presque tous à jouer à la guerre avec des morceaux de bois, avec n’importe quoi que notre imagination assimile à une arme, le plus gros morceau de bois étant le plus redoutable, comme à la guerre. Mais, il ne faut pas en devenir Candide. Il faut sortir de cette imagination afin de découvrir le sens de la vie, et que notre enfance reste trop loin de la réalité. Cela nous fera comprendre que la guerre n’est pas un exemple à vivre dans notre évolution. Il faut régler les problèmes psychologiques, être capable de renoncer aux dépendances de l’enfance, selon Robert Laffont.

Quel sera l’impact de ce rêve sur notre conscience ?

C’est grâce aux contes de fées que l’enfant peut découvrir la signification de son existence, Robert Laffont explique bien que l’on fonde sa personnalité, en prenant conscience de sa propre valeur et de ses obligations morales. Ces valeurs tentent de nous plonger dans la réalité dès notre plus jeune âge. Umberto Eco, lui, explique qu’il ne faut pas seulement apprendre à jouer depuis notre imagination, mais également connaître les limites de l’imagination, par exemple, lors d’un jeu de guerre, savoir sur qui tirer, se mettre d’un côté sans oublier les valeurs de son prochain, le

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