Sujet De réflexion
Rapports de Stage : Sujet De réflexion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar loula_h • 31 Octobre 2013 • 705 Mots (3 Pages) • 3 213 Vues
INTRO
Certaines personnes pensent, qu’il est des cas où l’on peut vouloir se venger, sans passer par la justice. Pourtant tout oppose le respect du droit à la vengeance.
ARGUMENTATION
Tout d’abord, si on parle d’un adolescent, il peut vouloir « régler ses comptes » sans en référer à un adulte, c’est-à-dire qu’il peut se faire justice soi-même. Concrètement, cela reviendrait à dire que cet adolescent est capable de juger lui-même ce qui est juste et ce qui ne l’est pas.
Il n’empêche qu’un adulte en pleine possession de ses moyens peut réagir également de la sorte.
En effet, lorsqu’une violence est faite à des proches on est tenté de punir le coupable sans attendre et sans l’aide de la justice car la riposte peut être immédiate.
Cette approche permet sans doute de réduire son chagrin en infligeant une peine appropriée, ou non, à la personne fautive. Il faut que le coupable subisse la même souffrance, la vive et ainsi elle ne pourra plus recommencer.
Prenons l’exemple de Roméo et Juliette dans l’acte III, scène 1 de Shakespeare, scène où Roméo venge la mort de Mercutio en tuant Tibert.
De nombreux faits divers relatent ces évènements, comme par exemple
Etant donné qu’un acte de violence envers un proche peut nous affecter énormément, il est certain que l’envie de vengeance est omniprésente et que la recherche d’apaisement est nécessaire ; alors oui il n’y a qu’un issue possible : retrouver l’auteur des méfaits et passer à l’acte.
Certains sont pour la vengeance et il me semble que l’on peut être en accord avec cela, que lorsqu’elle procure la guérison morale.
D’autres sont pour la justice, car désireux de prendre du recul par rapport aux faits. Encore faut-il pouvoir le faire ?
Notamment, on n’oubliera pas qu’un adolescent, en pleine période de formation de sa personnalité, reste impulsif et réagit selon ses sentiments ; il semble un peu imprévisible, et dans l’incapacité d’évaluer convenablement une situation conflictuelle.
Or, pour ces raisons, selon moi, un adolescent ne peut se faire justice soi-même ; idem pour un adulte, car une réponse de ce genre ne peut arriver que sur le coup de l’émotion ou encore après une mûre réflexion sur la façon de faire subir la même souffrance.
Le risque est avant tout de riposter de façon disproportionnée, de devenir coupable et surtout de subir soi-même, ipso facto, une vengeance, d’où un engrenage sans fin.
Laisser faire la justice pour résoudre les conflits reste une démarche légale qui ne risque pas de se retourner contre vous.
De plus, ce sentiment d’apaisement peut également être ressentit lorsqu’une peine à l’encontre du coupable est requise.
CONCLUSION
En conclusion, il est important de ne pas confondre se faire justice soi-même et la légitime défense. Il faut savoir
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