LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Nul N'est méchant Volontairement

Mémoires Gratuits : Nul N'est méchant Volontairement. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Mai 2014  •  1 143 Mots (5 Pages)  •  2 594 Vues

Page 1 sur 5

« Nul n’est volontairement méchant » disait Platon, la méchanceté des individus n'est pas volontaire.Il faut comprendre par là que même si l’action dépend de l’individu, celui-ci ne peut vouloir le mal pour lui-même.En réalité, il agit pour ce qu’il croit être le bien, y compris lorsqu’il le confond avec son bien.

Toutefois, si une telle conception évite de penser que l’homme est une sorte de démon, elle conduit en apparence à innocenter la méchanceté.Envisager que l’on puisse vouloir le mal revient donc à prétendre que l’on puisse consciemment et librement choisir le mal, or cela ne va pas de soi. Au contraire, l’existence d’une telle volonté nous paraît proprement inintelligible. L’idée qu’un homme puisse être méchant volontairement, que son inhumanité puisse procéder d’un choix nous semble contradictoire. Dès lors, comment accuser quelqu’un qui commettrait les pires atrocités ? Nulle méchanceté là-dedans, si chacun ne cherche que le bien : c’est donc la faute à la société, à la famille, aux lois, aux circonstances, aux situations qui se sont enchaînées jusqu’à se précipiter... mais pas aux mauvaises volontés ! On peut alors se demander s’il on doit penser que « Nul n’est volontairement méchant » ou bien s’il faut attribuer à l’homme la possibilité d’une volonté du mal . Peut on alors affirmer que l'on peut volontairement faire le mal ?

I- La méchanceté est involontaire

Pascal affirmait "Tout les hommes recherchent d'être heureux ; cela est sans exception ; quelques différents moyens qu'ils y emploient, ils tendent tous à ce but. "

Nous voulons tous donc ce qui nous rendra heureux et nous l'appelons Le Bien, affirmer que nul n'est méchant volontairement reviendrait donc à affirmer que nul ne veut être malheureux, il y'aurait alors dans la recherche du mal non pas la recherche du mal pour elle même mais la recherche du bien pour soi, l'individu ne commet donc pas le mal pour faire le mal mais pour soulager ses peines, puisque ne pas être méchant serait d'être malheureux, or chaque homme aspire au bonheur, en revanche, d'un point de vue extérieur, on peut affirmer que cet homme est malheureux, car l'opinion la plus répandue serait que ces pratiques sont le résultat d'une déviance ou d'un traumatisme qui altère ses désirs.

Ainsi l'individu certes cherche le bonheur, au prix d'actes mauvais, il ne fait donc pas volontairement le mal mais fait le mal parcequ'il ne veut pas les bonnes choses, il est victime d'illusion, cela soulève donc un problème : en quoi consiste le vrai bien ?

Il y'a donc une sorte de paradoxe, par exemple certains nazis pensaient travailler pour le bien de l'humanité en exterminant des populations, ils considéraient un idéal, qui rendrait le monde meilleur, et tout comme les criminels, il semblerait alors qu'il y ait une méprise du sens du bien commun, on ne peut alors être méchant volontairement puisqu'il ne s'agit que d'une méprise, d'une illusion, au fond ceux qui font le mal selon un ordre commun pensaient faire le bien, il n'y a que victime de l'ignorance.

Par ailleurs, une autre approche voudrait que la fin justifie les moyens. C'est à dire que si une fin est identifiée comme un bien, alors on justifie les moyens permettant de l'atteindre, c'est l'exemple du monopole de la violence légale, la violence n'est pas

...

Télécharger au format  txt (6.8 Kb)   pdf (82.4 Kb)   docx (10.5 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com