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Lettre à Descartes

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Par   •  18 Octobre 2017  •  Dissertation  •  538 Mots (3 Pages)  •  699 Vues

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LETTRE À DESCARTES :

Présentation du 17ème siècle

par

ALYSSA CHAGNON

présenté à

KATIA TREMBLAY

Collège Édouard-Montpetit

L'être humain

cours 340-102-MQ-, groupe 602106

 19 Septembre 2017

Longueuil, 18 août 2017

Cher M. Descartes

       Je vous écris aujourd’hui pour commenter sur vos recherches et ainsi, vous présenter mon opinion face à votre théorie de la distinction entre l’homme et l’animal.

 Suite à la Grande Révolution du 17e siècle amorcée par Copernic, on peut observer un développement important de la science et de l’Homme. En effet, les découvertes de Celui-ci, de Galilée (Héliocentrisme) et de Kepler durant le siècle de la raison bouleversent les conceptions de la nature et de la place qu'y occupe l’être humain. Il n’existe désormais plus aucun doute quant au rôle fondamentale qu’occupe la raison dans la démarche Scientifique. Il y a fondamentalement une dominance de la raison : C’est-à-dire, la raison comme dirigeant de tout le reste. Avec celle-ci, l’homme atteint  l’autonomie intellectuelle grâce a sa capacité de pouvoir raisonner par lui même  sur le monde qui l’entoure. C’est donc le début du courant rationalisme auquel vous vous associez si bien. Plusieurs de ces reflexions ont tendances différer avec celles d’aujourd’hui mais je soutien la validité de vos propos et j’ose contester le fait que cette théorie est encore valide aujourd’hui.

 Après de nombreuses remises en question, vous en avez conclu que l’animal n’a ni âme ni raison ; il est analogue à la machine fabriquée. Selon vous, l’homme et l’animal ne se ressemble pas du tout; il y a une rupture entre les deux ; L’animal, contrairement à l’homme, ne dispose pas de la pensée et du language ; il agit sous l’effet du conditionnement.

Nous pouvons certe nous entendre su r le fait que les mécaniques du corps animal et celles de l’homme se ressemblent et que, l’animal, tout comme l’homme, ressentent la souffrance. Cependant, vous reconnaissez que les animaux comme les chiens peuvent ressentir des affections,  mais vous ne les considérés pas comme des affections car cela affirmerais qu’ils ont des âmes.

Simplement dit, je ne peux acquiescer avec vous sur ce. Voyez-vous, je crois que l’être humain n’est un animal parmi tant d’autres qui se dote peut-être seulement d’une organisation meilleure.

La comparaison que vous faite des animaux avec des artefacts semble totalement obsolète aujourd’hui : J’acquiesce avec vous que oui, les humains et les animaux se distinguent sur certains points comme la capacité des humains à pouvoir écrire des symphonies, ou encore à pourvoir résoudre des équations mathématiques, mais d’un point de vue éthique, ces différences  ne sont pas pertinentes. Du fait même, ce n’est pas parce que nous sommes plus intelligents, plus développés que l’espèce animal que nous avons forcément une suprématie sur eux.

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